Norbert, Marie, Solange, Guillaume de Benoit

1838 - 1906

Informations générales
  • Né le 12 mai 1838 à Saint-geniez-d'olt (Aveyron - France)
  • Décédé le 9 février 1906 à Saint-geniez-d'olt (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Aveyron
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Aveyron
Groupe
Union des Droites

Biographies

Petit-fils de Guillaume Raymond Joseph de Benoit qui avait été député sous la Restauration, député depuis 1885, né à Saint-Geniez (Aveyron), le 12 mai 1838, il fut avocat à la cour de Montpellier.

Entré dans la magistrature sous le second Empire, il fut successivement, en 1865, substitut à Prades, et en 1868 juge à Rodez. Il était resté en fonctions après le 4 Septembre; ce n'est qu'en octobre 1883 que M. Norbert de Benoît fut compris dans le décret réformant la magistrature.

Membre du Conseil municipal de Saint-Geniez, il se présenta sans succès à une élection législative partielle, le 4 mai 1884, dans l'arrondissement d'Espalion, contre le candidat républicain M. Louis Denayrouze qui fut élu. Après l'élection, M. N. de Benoît fut l'instigateur de diverses protestations qui furent envoyées à la Chambre contre la validation de M. Denayrouze.

Porté sur la liste conservatrice de l'Aveyron le 4 octobre 1885, il fut élu le 6e et dernier de cette liste, par 52,449 voix 94,179 votants, 118,271 inscrits). A la Chambre il siégea à droite, se prononça, lors des événements de Decazeville, contre les ordres du jour présentés par l'extrême gauche et le groupe ouvrier socialiste à la suite des interpellations adressées au gouvernement; il a voté (juin 1886), contre l'expulsion des princes, et, dans la dernière session s'est abstenu sur le rétablissement du scrutin uninominal (11-février 1889), et s'est prononcé

- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (chute du ministère Floquet, 14 février),
- contre les poursuites contre trois députés membres de la ligue des Patriotes (14 mars);

absent par congé dans les deux scrutins sur le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, et sur les poursuites contre le général Boulanger (4 avril).


Né le 12 mai 1838 à Saint-Geniez d'Olt (Aveyron), mort le 9 février 1906 à Saint-Geniez d'Olt.

Député de l'Aveyron de 1885 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 254.)

Réélu aux élections générales des 22 septembre et 6 octobre 1889, au deuxième tour de scrutin, par 7.531 voix contre 5.885 à son rival, M. Denayrouze, il siégea dans quelques commissions « ad hoc ». Il déposa une proposition de loi tendant à faire effectuer aux archives départementales le versement des minutes notariales antérieures à 1700 (1893), déposa un rapport sur une proposition de loi ayant pour objet de faire supprimer l'article 298 du Code civil sur le divorce (1891) et intervint au cours de la discussion du budget du Ministère de l'Agriculture de l'exercice 1891, en faveur de la reconstitution du vignoble français.

Il dût s'incliner aux élections de 1893 devant M. Labarthe et se retira de la vie politique.

Il mourut dans sa commune natale le 9 février 1906.