James Sclafer

1898 - 1956

Informations générales
  • Né le 3 mars 1898 à Jonzac (Charente-Inférieure - France)
  • Décédé le 3 novembre 1956 à Jonzac (Charente-Maritime - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 11 avril 1940 *
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1939 au 1er janvier 1945

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 3 mars 1878 à Jonzac (Charente-Inférieure).

Député de la Charente-Inférieure de 1924 à 1940.

Sénateur de la Charente-Inférieure de 1940 à 1945.

James Sclafer conquit le titre de docteur en droit ès sciences politiques et économiques avec une thèse sur le mode de recrutement du Sénat sous la IIIe République pour laquelle il obtint la mention « Très bien ». Il débuta dans la politique en 1901 comme secrétaire particulier du ministre des Colonies. Elu en 1912 conseiller municipal et maire de Jonzac, conseiller général de la Charente-Inférieure à partir de 1913, il était en 1914 sous-chef de cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la Guerre. Il combattit dans l'infanterie où sa brillante conduite lui valut la Croix de guerre.

Après les hostilités, il partagea son temps entre la Cour d'appel de Paris - devant laquelle il plaidait - et plusieurs journaux de Paris et de province : le Journal des Débats, la Petite Gironde, etc..., pour lesquels il rédigeait des articles. Il fut également attaché au contentieux de plusieurs grandes sociétés et des chemins de fer de l'Etat.

Il se présenta aux élections législatives du 11 mai 1924 sur la liste d'union des gauches, fut élu député de la Charente-Inférieure dès le premier tour, par 59.156 voix sur 103.508 votants et alla siéger sur les bancs du groupe radical-socialiste.

Soucieux de défendre les intérêts des agriculteurs de son département, il demande à interpeller sur les difficultés d'exportation des eaux-de-vie de la région de Cognac, dépose une proposition de loi tendant à venir en aide aux cultivateurs victimes des orages de grêle et l'année suivante combat, dans la discussion du projet de loi créant des ressources fiscales nouvelles, toute augmentation de la taxe sur les alcools. Cette même année 1925, la commission des travaux publics le charge de rapporter son avis sur le projet de loi créant un secrétariat général des P.T.T.; il s'intéressera désormais à toutes les questions concernant les P.T.T. et interviendra dans la discussion de leurs budgets successifs.

Réélu dans l'arrondissement de Jonzac le 22 avril 1928, au premier tour, par 9.632 voix sur 18.071 votants, il participe à la discussion de différents textes relatifs au recrutement de l'armée. Le 7 février 1930, dans un discours très remarqué, il prend parti contre l'exploitation privée du téléphone, réclame pour les P.T.T. une plus large autonomie financière et dénonce l'incohérence du système français de radiodiffusion. Les trois commissions des travaux publics, des boissons et des postes le chargent de différents rapports.

De nouveau réélu à Jonzac le 3 mai 1936, au second tour, par 8.465 voix sur 17.049 votants, il devient président de la commission des postes et lui consacre la plus grande partie de son temps.

Il se présente aux élections sénatoriales dans la Charente-Inférieure en 1939. Il est élu au second tour par 608 voix sur 1.002 votants. Admis au Sénat le 12 mars 1940, il se démet de son mandat de député.

Il vote le 10 juillet 1940 pour l'attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain.