Jean Sénac

1872 - 1943

Informations générales
  • Né le 9 juin 1872 à Mielan (Gers - France)
  • Décédé le 30 novembre 1943 à Mielan (Gers - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Gers
Groupe
Parti radical et radical socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Gers
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Gers
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 9 juin 1872 à Miélan (Gers).

Député du Gers de 1919 à 1928, et de 1932 à 1936.

Fils de négociants, Jean Sénac est né le 9 juin 1872 à Miélan (Gers). Après des études de droit qu'il termina avec le grade de docteur, il s'inscrivit au barreau de Tarbes.

Dès 1903, âgé seulement de 29 ans, il fut élu maire de Miélan puis conseiller général du Gers. Mais ce n'est qu'après la Grande guerre qu'il brigua un mandat parlementaire en se présentant aux élections du 16 novembre 1919 sur la liste « d'union républicaine et sociale pour la rénovation nationale » dont le programme de politique étrangère reposait sur une rigoureuse application du traité de Versailles et dont le principe économique était fondé sur l'agriculture, « grande source des richesses nationales ». Sur 48.494 votants Jean Sénac obtint 19.647 voix et fut élu.

Durant cette législature il siégea au sein de différentes commissions notamment celle des marchés de guerre, celle des comptes définitifs et celle de la législation sociale et criminelle ; ce fut surtout aux travaux de ces deux dernières qu'il participa activement.

Il se représenta aux élections du 11 mai 1924 sur la liste du Cartel des gauches ; il fut réélu avec 26.268 voix sur 53.492 votants. Au cours de cette législature il s'inscrivit au « groupe radical et radical-socialiste ».

Il fut nommé secrétaire de la commission de l'armée, vice-président de la commission des pensions et siégea au sein de la commission de la marine.

Aux élections du 22 avril 1928, après un ballottage qui lui fut favorable, il fut battu par Bascou par 6.812 voix contre 5.654.

Il se consacra alors à sa carrière judiciaire, devint juge puis président du tribunal militaire de la Seine et fut nommé conseiller honoraire à la Cour d'appel de Paris.

En 1932, il se représente au suffrage universel sous l'étiquette « radical-socialiste » ; après un ballottage qui élimine Bascou le 8 mai 1932, il fut élu par 8.556 voix sur 12.267 votants. Au cours de cette législature il fut membre de la commission de l'Algérie, des colonies et des pays sous protectorat, de la commission d'enquête chargée de rechercher les responsabilités encourues depuis l'affaire Stavisky, de la commission du suffrage universel et de celle de l'armée dont il deviendra le président et à laquelle il consacrera son activité parlementaire. Il sera le rapporteur de nombreux projets de loi concernant le recrutement, l'organisation de l'armée et les programmes de travaux destinés à la défense nationale.

Aux élections des 26 avril et 3 mai 1936 il est battu dès le premier tour avec 3.243 voix par Saint Martin qui obtint 4.688 voix sur 12.876 votants.

Déjà âgé, Jean Sénac se consacrera désormais à l'exercice de ses mandats locaux.

Jean Sénac était chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre.