Georges, Alexandre, Louis Potié

1863 - 1937

Informations générales
  • Né le 3 septembre 1863 à Haubourdin (Nord - France)
  • Décédé le 17 octobre 1937 à Loos-lès-lille (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Nord
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 3 septembre 1863 à Haubourdin (Nord), mort le 17 octobre 1937 à Loos (Nord).

Député du Nord de 1910 à 1914.

Georges Potié est issu d'une famille de cultivateurs. Deuxième fils d'Auguste Potié, ancien maire et conseiller général du canton d'Haubourdin, son frère aîné, Auguste Potié, fut sénateur. Georges Potié fit ses études secondaires au lycée de Lille et entreprit des études supérieures à l'université de cette ville. Appelé sous les drapeaux, il devint sous-officier d'artillerie et fut promu, dans la réserve, lieutenant au 1er régiment territorial d'artillerie de forteresse.

Pendant six ans, il fut gérant de services économiques et industriels de la maison centrale de Loos Lez Lille. Il s'établit ensuite comme cultivateur.

Vice-président de la Société des agriculteurs du Nord, il fut le premier président du syndicat agricole de l'arrondissement de Lille, à sa formation, en 1902. Elu conseiller municipal de Loos en 1892, il en devint maire l'année suivante.

Mettant à profit les connaissances qu'il a acquises durant dix-huit ans comme administrateur de la ville de Loos, travaillant sans relâche à l'amélioration du sort des populations ouvrières, s'intéressant particulièrement aux questions destinées à assurer la prospérité de sa circonscription, il se présente aux élections générales de mai 1906. Pour ce coup d'essai, il essuie un échec, n'obtenant, au second tour de scrutin, que 10.657 voix contre 11.417 voix à Marcel Delaune, qui fut réélu. Il se présenta à nouveau aux élections générales législatives de 1910. Au premier tour, le 24 avril, il fut précédé par Maurin, qui recueillit 10.089 voix, lui-même n'obtenant que 7.555. Il fut plus heureux au second tour puisqu'il fut élu député de la 5e circonscription de Lillel, le 8 mai 1910. Il obtint 12.639 voix, battant Maurin qui n'en recueillit que 10.636 sur 29.489 suffrages exprimés.

Il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale.

Au cours de cette législature, il participa activement aux travaux de la commission des douanes et intervint souvent dans les débats que tint la Chambre des députés. Son activité fut toujours dominée par le souci des grands problèmes que posait l'agriculture, notamment les droits de douanes sur les blés.

Sensible aux questions sociales, il participa à la discussion des problèmes intéressant le repos hebdomadaire dans les entreprises, la réintégration des cheminots licenciés et la mutualité agricole.

Il ne se présenta pas aux élections législatives de 1919.

Il mourut le 17 octobre 1937, à Loos, âgé de 74 ans.