Christophe, Félix, Alphonse Pradon

1847 - 1919

Informations générales
  • Né le 31 mai 1847 à Lempdes (Haute-Loire - France)
  • Décédé le 3 janvier 1919 à Diégo-suarez (Madagascar)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Ain
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Ain
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1881 à 1889, né à Lempdes (Haute-Loire) le 31 mai 1847, de Jean Pradon, instituteur et de Marguerite Pradier, il se fit recevoir avocat, et devint rédacteur en chef du Courrier de l'Ain, journal républicain modéré.

Après les élections législatives du 14 octobre 1877, il entra dans l'administration comme sous-préfet de Gex (novembre 1877), puis passa sous-préfet de Saint-Claude (1879), et sous-chef du personnel au ministère de l'Intérieur (mars 1881).

Aux élections du 21 août 1881, il se porta candidat radical dans l'arrondissement de Gex et, après avoir réuni 2,555 voix au premier tour, il l'emporta, au scrutin de ballottage, avec 2,875 voix contre 2,445 à M. Grosgurin, député sortant. M. Pradon siégea à la gauche radicale et à l'Union républicaine, appuya les cabinets Gambetta et Ferry, et soutint la politique scolaire et coloniale du gouvernement.

Le 4 octobre 1885, porté sur la liste républicaine de l'Ain, il fut élu député de ce département, le 3e sur 6, par 43,620 voix (76,043 votants, 103,649 inscrits). Il vota l'expulsion des princes, et dans la dernière session, s'abstint sur le scrutin d'arrondissement, sur l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, et se prononça pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger; il était absent par congé lors du scrutin sur les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes.

Administrateur des colonies à Madagascar, il a été fait chevalier de la Légion d'honneur, le 15 juillet 1897. Il rentrait prendre sa retraite en métropole, lorsqu'il mourut à bord du "Crimée", en rade de Diégo-Suarez le 3 janvier 1919.

Date de mise à jour: février 2018