Frédéric, Alphonse, Charles Prevet
1852 - 1914
- Informations générales
-
- Né le 18 mars 1852 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 25 février 1914 à Paris (Seine - France)
1852 - 1914
Député de 1885 à 1889, né à Paris le 18 mars 1852,il succéda à son père dans le conseil d'administration du Figaro en 1875, et entra ensuite dans le conseil d'administration du Petit Journal.
Il établit à Meaux d'importantes fabriques de conserves alimentaires, avec succursales dans la Nouvelle-Calédonie, devint président des forges et ateliers de Saint-Denis, de la Société de fabrication de gommes et vernis, fut membre et président de classe dans plusieurs Expositions, et acquit dans le monde des affaires une importante situation.
Conseiller municipal de Meaux (1881), maire de Nangis, conseiller général, il se présenta à la députation comme candidat radical dans l'arrondissement de Provins, le 12 février 1882, en remplacement de M. Sallard décédé, et échoua avec 5,573 voix contre 7,046 à l'élu, M. Lenient, opportuniste.
Porté sur la liste radicale de Seine-et-Marne, le 4 octobre 1885, il fut élu, le 1er sur 5, par 44,820 voix (73,741 votants, 98,824 inscrits). Il prit place à la gauche radicale, fut rapporteur du budget des travaux publics et des chemins de fer, soutint la politique scolaire et coloniale du gouvernement, et se prononça, dans la dernière session,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Officier de la Légion d'honneur à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889.
Né le 18 mars 1852 à Paris, mort le 25 février 1914 à Paris (16e).
Député de Seine-et-Marne de 1887 à 1893.
Sénateur de Seine-et-Marne de 1894 à 1909.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 46.)
Il fut réélu en 1889, au scrutin uninominal, par 10.206 voix contre 7.957 à de Ferry, conservateur et 1.049 à Chabrier, boulangiste.
Il ne fut pas réélu aux élections législatives de 1893.
Son œuvre de rapporteur au Palais Bourbon fut assez étendue. Il fut le rapporteur attitré du budget du ministère des Travaux publics et de fort nombreux textes de loi concernant notamment les tarifs douaniers et l'exploitation commerciale des chemins de fer.
Il fut commissaire général de la France à l'Exposition de Barcelone en 1888 et membre du comité supérieur de l'Exposition universelle de 1889.
En 1894, il se présenta aux élections sénatoriales et fut élu le 7 janvier, au second tour de scrutin, par 476 voix sur 922 votants. Il fut réélu le 28 janvier 1900, par 556 voix sur 922 votants.
Inscrit au groupe de la gauche républicaine, il occupa les fonctions de secrétaire du Sénat de 1898 à 1900. Il se chargea d'un bon nombre de rapports ayant trait, notamment, à la déclaration d'utilité publique des chemins de fer d'intérêt local et à l'ouverture de crédits extraordinaires pour des commémorations ou célébrations officielles : centenaire de Michelet, monument à élever à la mémoire de Puvis de Chavannes, funérailles nationales faites à Félix Faure, Président de la République, Exposition universelle de 1900.
Au renouvellement partiel du 3 janvier 1909, il fut battu, n'obtenant que 456 voix sur 929 votants.
Il mourut le 25 février 1914, à l'âge de soixante-deux ans.
Il était officier de la Légion d'honneur, président de la Fédération républicaine, président du conseil d'administration et directeur du Petit Journal.