Henri Provost de la Fardinière

1897 - 1937

Informations générales
  • Né le 12 mai 1897 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 28 février 1937 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 26 avril 1936 au 28 février 1937
Département
Calvados
Groupe
Républicains indépendants et d'action sociale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 12 mai 1897 à Paris (9e), mort le 28 février 1937 à Paris (9e).

Député du Calvados de 1936 à 1937.

Né d'une famille militaire traditionaliste, Henri Provost s'engage, volontaire à 18 ans et participe activement à la guerre de 1914-1918.

Très attaché à l'idée de patrie, cet homme de lettres collabore à la fondation des jeunesses patriotes dont il devient le vice-président.

Grand admirateur de Descartes, il s'intéresse surtout à l'art, à l'histoire, aux lettres.

Ce n'est qu'en 1936 qu'il se présente pour la première fois à la députation, dans la circonscription de Falaise, dans le Calvados. Son programme électoral s'inspire de Barrès dont il est le disciple, en ce qui concerne la politique extérieure et l'idée qu'il se fait de la France.

Il se présenta aux élections comme un défenseur des petites villes, des artisans, des libertés des agriculteurs. Il se veut ennemi à la fois du fascisme et des idées de gauche (socialisme et communisme).

Sous l'étiquette du parti républicain national et social, Henri Provost est élu, pour la première fois, par 4.587 voix contre 4.105 à son adversaire, Prentout, sur un total de 9.086 votants.

Adversaire du Front populaire, Henri Provost est inscrit au groupe des républicains indépendants et d'action sociale. Il fait partie de la commission de l'agriculture et de celle des postes, télégraphes, téléphones.

Le 1er août 1936, lors de la discussion du projet sur l'Office national interprofessionnel des céréales, il s'oppose à ce projet, lui reprochant à la fois de développer l'étatisme et d'être incomplet, la France en 1936 ayant besoin d'un plan général.

Souffrant, Henri Provost obtient un congé le 24 novembre 1936 : il meurt le 26 février 1937, à l'âge de 39 ans à Paris.