Aimé Quinson
1901 - 1944
- Informations générales
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- Né le 20 avril 1901 à Douvres (Ain - France)
- Décédé le 18 août 1944 à Bregnier-cordon (Ain - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Troisième République - Chambre des députés
- Législature
- XVIe législature
- Mandat
- Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
- Département
- Ain
- Groupe
- Socialiste
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Biographies
Né le 20 avril 1901 à Douvres (Ain).
Député de l'Ain de 1936 à 1942.
Contrôleur des Postes, Aimé Quinson se présente aux élections législatives de 1936 dans la circonscription de Belley ; il est élu au second tour par 10.086 voix sur 20.693 électeurs inscrits contre 7.137 à de Seyssel.
A la Chambre, inscrit au groupe socialiste, il est membre de la commission de l'aéronautique, de la commission de l'Algérie, des colonies et des protectorats et de la commission des postes. Il dépose plusieurs propositions de loi et rapports sur les sujets les plus variés : la compétence des huissiers, l'introduction du fromage de gruyère dans l'alimentation de la troupe, la destruction des lapins de garenne, l'octroi de la qualité de citoyen français aux anciens combattants de l'Afrique occidentale et équatoriale française.
Il s'inscrit dans de nombreux débats, notamment dans la discussion d'un projet de loi relatif à l'exécution d'un plan de grands travaux destinés à lutter contre le chômage et de deux autres projets, l'un concernant le renforcement des mesures contre le dumping, l'autre portant amnistie.
Il demande à interpeller le gouvernement sur l'emploi des fonds secrets, sur la création d'une caisse nationale d'assurance contre les calamités agricoles et sur l'arrêt des fournitures de minerai de fer et de pétrole aux pays totalitaires. Le 10 juillet 1940, au congrès de Vichy, il vote pour l'octroi des pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Né le 20 avril 1901 à Douvres (Ain)
Décédé le 18 août 1944 à Bregnier-Cordon (Ain)
Député de l'Ain de 1936 à 1942
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome VII, p. 2775)
Pendant l'occupation, Aimé Quinson aurait adopté une attitude ambiguë, entretenant des relations à la fois avec le nouveau régime et avec la Résistance.
Arrêté en 1943, l'ancien député de l'Ain est assigné à résidence à Largentière, en Ardèche.
Libéré, il reprend ses diverses activités mais interpellé en août 1944 par des maquisards à Jujurieux, il est retrouvé noyé dans le Rhône.