Antoine Quinson

1904 - 1966

Informations générales
  • Né le 12 juin 1904 à Béziers (Hérault - France)
  • Décédé le 27 avril 1966 à Vincennes (Val-de-Marne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIe législature
Mandat
Du 17 juin 1951 au 1er décembre 1955
Département
Seine
Groupe
Rassemblement du peuple français
Régime politique
Quatrième République - Assemblée nationale
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 2 janvier 1956 au 8 décembre 1958
Département
Seine
Groupe
Rassemblement des gauches républicaines et du centre républicain
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
Ire législature
Mandat
Du 30 novembre 1958 au 9 octobre 1962
Département
Seine
Groupe
Indépendants et paysans d'action sociale

Biographies

QUINSON (Antoine, Etienne)
Né le 12 juin 1904 à Béziers (Hérault)
Décédé le 27 avril 1966 à Vincennes (Seine)

Député de la Seine de 1951 à 1958
Sous-secrétaire d’Etat aux anciens combattants et victimes de guerre du 17 juin au 6 novembre 1957
Ministre des anciens combattants et victimes de guerre du 6 novembre 1957 au 15 avril 1958

Fils de Joseph, Henry, Romain Quinson, menuisier, né à Chalançon en Ardèche, et de Nanette Mélie Broc, Antoine Quinson, bachelier ès sciences (diplôme obtenu à Montpellier en 1919-1920), est ingénieur des Ponts-et-Chaussées (promotion 1926).
Mobilisé en 1939 comme lieutenant du génie, il est fait prisonnier le 17 juin 1940 et rapatrié en mars 1941. Fondateur, en 1942, et directeur du centre d’entraide aux prisonniers de guerre de Vincennes, il participe à la résistance comme agent de renseignements du réseau « Arc en Ciel ». Une attestation d’août 1948 reconnaît qu’il a été agent P 1 des Forces françaises combattantes.
Vice-président de la délégation municipale de Vincennes de septembre 1944 à mai 1945, il appartient au parti républicain et social de la Réconciliation française, issu du Parti social français du colonel de La Rocque. Élu maire de Vincennes (Seine) en 1947, avec l’étiquette du Rassemblement du peuple français (RPF), il est radié de la Réconciliation française en raison de son appartenance à la formation gaulliste. En 1953, il est membre du conseil départemental du RPF.
Le 17 juin 1951, Antoine Quinson est élu député RPF de la sixième circonscription de la Seine (cantons de Pantin, Noisy-le-Sec, Aubervilliers, Saint-Denis, Montreuil, Vincennes), en deuxième position sur la liste conduite par Gaston Palewski, qui obtient 29,6 % des suffrages exprimés. Il siège alors à la commission des boissons (1951-1955) et à la commission de l’intérieur (1951-1955). Le 26 mars 1954, il est nommé à la commission supérieure chargée d’étudier la codification et la simplification des textes législatifs et réglementaires. Durant cette législature, il ne dépose pas moins de soixante-quinze textes : vingt-huit propositions de loi, quatorze propositions de résolution, un avis, vingt-six rapports (dont un sur un projet de loi, le 9 avril 1954) et six rapports supplémentaires. Parlementaire actif, il intervient à quinze reprises en séance publique, en défendant vingt-cinq amendements et neuf amendements indicatifs. Il dépose cinq articles additionnels et une demande d’interpellation. A deux reprises, il remplit les fonctions de rapporteur : sur la validation des opérations électorales du département de l’Yonne (20 juillet 1951) ; sur la proposition tendant à la suppression du registre obligatoire d’entrées et de sorties chez les détaillants pour les vins à appellation d’origine (24 juillet 1953). Par deux fois, il est rapporteur pour avis : du projet de loi relatif à diverses dispositions d’ordre financier (14 mai 1954) et du projet de loi relatif aux dépenses du ministère des finances, des affaires économiques et du plan pour 1955, au chapitre des charges communes (4 mars 1955). En fait, il intervient davantage sur des questions techniques ou budgétaires que dans des débats purement politiques. Parmi les nombreuses propositions de loi qu’il dépose lors de son premier mandat, on peut citer celle tendant à réglementer le port de l’insigne des blessés de guerre (17 janvier 1952), une autre permettant aux officiers chefs de musique militaire d’accéder aux grades d’officiers supérieurs (5 février 1953), ou cette autre tendant à la création d’un « fonds départemental de construction dans le département de la Seine » (18 février 1954).
Antoine Quinson, qui s’était abstenu lors du vote d’investiture d’Antoine Pinay, le 6 mars 1952, est réélu maire de Vincennes en 1953. Le 26 juin 1953, il vote l’investiture de Joseph Laniel, puis, le 17 juin 1954, l’investiture de Pierre Mendès France. Le 30 août 1954, il vote la question préalable lors du débat sur le Communauté européenne de défense (CED). Le 23 février 1955, il accorde sa confiance à Edgar Faure, président du conseil désigné.
Antoine Quinson quitte le groupe RPF le 26 novembre 1955 pour s’apparenter à celui des indépendants et paysans. Le 29 novembre 1955, il vote la confiance à Edgar Faure. Il demande alors sa réinscription à la « Réconciliation française ».
Réélu député le 2 janvier 1956 à la tête d’une « liste d’union des républicains du Rassemblement des gauches républicaines - RGR et indépendants » qui, avec 7,1 % des suffrages exprimés, obtient un élu, il s’inscrit au groupe RGR et retrouve à l’Assemblée nationale la commission des boissons (1956-1957) et la commission de l’intérieur (1956-1958). Sous ce deuxième et dernier mandat, il ne dépose pas moins de quatre-vingt-quinze textes : quarante-cinq propositions de loi ; vingt-six propositions de résolution ; vingt-trois rapports – dont un sur un projet de loi (1er février 1957) et un rapport supplémentaire. Parmi les propositions de loi qu’il dépose au cours de la troisième législature, certaines concernent l’avenir du Bois de Vincennes, qui est dans sa circonscription, d’autres la gendarmerie. Il intervient à dix reprises en séance publique, en défendant, dans ses fonctions de député, six amendements et en déposant deux articles additionnels. A deux reprises, il est rapporteur : d’une proposition de loi relative à la constitution du corps des attachés d’administration (9 novembre 1956) ; du projet de loi instituant un régime particulier de retraites en faveur des personnels actifs de police (21 février 1957). Nommé ministre des anciens combattants et des victimes de guerre du cabinet de Félix Gaillard (6 novembre 1957 - 15 avril 1958), le 6 novembre 1957, après avoir été sous-secrétaire d’Etat aux anciens combattants et aux victimes de guerre du gouvernement de Maurice Bourgès-Maunoury (17 juin – 6 novembre 1957), il intervient à six reprises en séance publique, jusqu’à sa démission le 15 avril 1958.
Antoine Quinson vote la confiance à Guy Mollet le 31 janvier 1956. Vice-président de la fédération RGR de l’Ile-de-France, il assiste en décembre 1956 au banquet de clôture du XIe congrès national de la Réconciliation Française. 1958).
Le 13 mai 1958, il vote la confiance à Pierre Pflimlin, président du conseil désigné, mais, le 27 mai, il rejette la proposition de résolution tendant à décider la révision de certains articles de la Constitution. Le 1er juin, il accorde sa confiance au général de Gaulle et, le 2 juin, vote en faveur du projet de loi relatif aux pleins pouvoirs.
Antoine Quinson est réélu député en novembre 1958, sous l’étiquette « Union nationale », dans la 46ème circonscription de la Seine (Fontenay, Vincennes) et maire de Vincennes en 1959. Favorable à l’Algérie française, il assiste au « colloque de Vincennes » tenu du 20 juin au 3 novembre 1960 dans la salle des fêtes de sa mairie. Candidat aux élections législatives de novembre 1962 sous l’étiquette du Centre national des Indépendants (CNI), il est battu au second tour par le gaulliste Robert-André Vivien (UNR). Réélu maire de Vincennes en 1965, il conserve ce mandat jusqu’à son décès.
Membre du comité directeur de l’association des maires de France, Antoine Quinson fut aussi le président d’associations locales (« La maison des jeunes de Vincennes », « Le patronage laïque municipal », « Le centre de propagande et d’action contre le taudis », « Les papillons blancs », « La Saint-Jean Sports de Vincennes », « L’association sportive de Vincennes-Fontenay ») et le vice-président de la section locale de l’Union française des anciens combattants et de l’Union nationale des Combattants (UNC). A partir de novembre 1957, il est trésorier du « rassemblement démocratique pour la communauté franco-africaine ».
Chevalier de la Légion d’honneur, il était décoré également de la croix de guerre 1939-1945, de la croix des services militaires volontaires et de la médaille franco-britannique. Il disparaît le 27 avril 1966.

QUINSON (Antoine, Etienne)
Né le 12 juin 1904 à Béziers (Hérault)
Décédé le 27 avril 1966 à Vincennes (Seine)

Député de la Seine de 1951 à 1962
Sous-secrétaire d’Etat aux anciens combattants et victimes de guerre du 17 juin au 6 novembre 1957
Ministre des anciens combattants et victimes de guerre du 6 novembre 1957 au 15 avril 1958

Antoine Quinson est né le 12 juin 1904 à Béziers (Hérault) d’un père menuisier. Issu d’un ménage modeste, il poursuit ses études jusqu’au baccalauréat, qu’il obtient en 1920. Par la suite, il entre à l’Ecole des ponts et chaussées dont il sort ingénieur en 1926. Le 6 avril 1926, il épouse Suzanne Lachèze, née à Vincennes le 1er décembre 1904. Avec elle, il aura cinq enfants : sa dernière, qui est sa seconde fille, naît en avril 1944. Le jeune époux est un joueur passionné de rugby : en 1924, il participe aux compétitions de l’Internationale scolaire de rugby. Plus tard, comme maire de Vincennes, il soutiendra la fondation du Rugby Club de Vincennes et fera bâtir pour lui un terrain et des tribunes, accessibles en 1954. Jeune ingénieur, il entame sa vie professionnelle comme directeur commercial des établissements Lachaize Frères.
En 1940, Antoine Quinson est mobilisé comme lieutenant du génie. Fait prisonnier le 17 juin 1940, il est rapatrié en France en mars 1941. En 1942, il fonde le Centre d’entraide aux prisonniers de guerre de Vincennes et en est le directeur. Dans le même temps, il s’engage dans la résistance et devient agent de renseignements du réseau « Arc en Ciel ». Il finit la guerre comme agent P1 des Forces françaises combattantes, largement médaillé : outre sa Croix de chevalier de la Légion d’honneur, il est titulaire de la Croix de guerre, de la Croix des services militaires volontaires et de la médaille franco-britannique. Après la guerre, il est vice-président de la section de Vincennes de l’Union française des anciens combattants et de l’UNC.
Antoine Quinson entame sa carrière politique comme maire de Vincennes. Est-il militant du PSF du colonel de la Rocque avant la guerre ? On l’ignore. C’est sous l’étiquette du Parti républicain et social de la Réconciliation française qu’il préside néanmoins la délégation municipale de Vincennes à partir du 1er septembre 1944. Son élection comme maire de Vincennes en octobre 1947 – mandat qui ne sera interrompu que par sa mort en 1966 – lui vaut cependant d’être radié des rangs de ce parti, du fait de son ralliement au RPF. Il devient rapidement membre du conseil départemental du Val-de-Marne de ce parti. Il le quitte finalement après avoir voté la confiance à Edgar Faure, le 29 novembre 1955, pour entrer au Rassemblement des Gauches Républicaines et du Centre (RGR), dans la perspective des élections de janvier 1956. Il y occupe là encore des fonctions non négligeables, puisqu’il est le vice-président de la fédération RGR d’Ile-de-France. Lorsqu’il se présente en 1958 aux élections législatives, c’est sous une étiquette d’Union nationale, qui rassemble derrière lui le CNI, le Centre Républicain, la Démocratie chrétienne et le RGR. Ses positions sont alors très favorables à l’Algérie française, malgré son soutien à de Gaulle affiché dans sa profession de foi : il se déclare en effet pour « le Salut de l’Algérie française » et « place sa confiance dans le général de Gaulle » afin de « mettre fin à notre angoisse nationale ». Par la suite, ses convictions ne semblent pas s’être démenties. S’il vote en effet les pleins pouvoirs le 2 juin 1958, après avoir la veille voté l’investiture de De Gaulle, il participe néanmoins au colloque de Vincennes de juin 1960, qu’il accueille dans la salle des fêtes de la ville qu’il dirige depuis presque treize ans, et où se rassemblent les intellectuels, artistes et écrivains partisans de l’Algérie française.
En novembre 1958, Antoine Quinson peut se réclamer devant ses électeurs d’une expérience politique à la fois parlementaire et ministérielle. En juin 1951, il est élu député RPF de la 6ème circonscription de la Seine, sur la liste de Gaston Palewski. Il est réélu, sous l’étiquette RGR, le 2 janvier 1956. Cette affiliation politique nouvelle lui permet d’embrasser une carrière ministérielle : il est sous-secrétaire d’Etat aux anciens combattants et victimes de guerre dans le cabinet Bourgès-Maunoury du 17 juin au 6 novembre 1957, puis ministre des anciens combattants et victimes de guerre dans le cabinet Félix Gaillard du 6 novembre. 1957 au 15 avril 1958. La crise de mai interrompt cependant cette ascension. Le 30 novembre 1958, il n’en est pas moins élu député dans la 46ème circonscription de la Seine, comme candidat d’« Union nationale ».
Sa victoire de novembre 1958 est large. Au premier tour, il rassemble 23 924 voix (31,7% des inscrits, et presque 38,7% des votants) contre son principal adversaire, l’UNR Paul Febvre, honoré de 12 589 suffrages. Le communiste Charles Garcia rassemble pour sa part, 11 407 suffrages. Au second tour, le candidat socialiste René Appel qui n’avait rassemblé que 5 660 voix n’est plus présent, mais il ne s’est pas reporté sur le communiste qui n’obtient que 12 642 voix (21,4% des votants). Antoine Quinson n’est pas vraiment inquiété par son adversaire UNR qui ne cumule au second tour que 16 793 voix, contre les 26 965 suffrages (45,7% des votants) accordés au candidat d’« Union nationale ».
Ce succès cependant n’est pas réitéré en 1962. Il est battu, dans des proportions inverses, par le candidat UNR Robert Vivien qui rassemble 20 483 voix au premier tour (39,2% des votants) et 25 691 au second (46,6%). Quinson n’obtient, sous l’étiquette CNIP, que 12 317 voix au premier tour, et 13 988 au second – au coude à coude avec le communiste Charles Garcia, crédité respectivement de 11 908 et 13 662 voix. Sa mort en 1966 lui interdit de briguer un troisième mandat. Après sa défaite, il se consacre à son mandat de maire de Vincennes, où il est une personnalité incontournable grâce à la présidence d’une large gamme d’associations locales.
Sous la IVème République, Antoine Quinson avait siégé pendant ses deux mandats à la commission des boissons et à la commission de l’intérieur. Avec l’avènement de la Vème République, ses responsabilités se diversifient. Membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République pendant tout son mandat, il est également membre de la commission spéciale chargé d’examiner le projet de lois de préemption dans les zones à urbaniser et dans les zones d’aménagement diffus ou différé (avril 1961). Il siège aussi à la commission paritaire mixte chargée d’examiner la proposition du texte de loi relatif à l’organisation de la région de Paris (19 juillet 1961). Son activité parlementaire se concentre sur ses sujets de prédilection, néanmoins très spécialisés : outre les questions d’aménagement urbain et de conditions de vie à Paris et dans sa banlieue, il porte son attention vers les questions militaires et sociales.
Le 27 juillet 1959, il dépose une proposition de loi pour modifier certains articles de la loi du 5 mars 1943 relative à la réglementation de l’activité des entreprises privées participant au service extérieur des pompes funèbres. Le même jour, il propose de rendre obligatoire la déclaration de domicile. Le 16 décembre 1959, il dépose une proposition de loi relative à la fixation des modalités de relogement des vieillards vers des structures spécialisées par les mairies. Le 29 décembre 1959, il propose d’apporter modification aux conditions de renouvellement des baux industriels et commerciaux. Il se prononce également le 5 décembre 1959 pour la protection des droits acquis des agents retraités des collectivités territoriales titulaires de pensions proportionnelles, et prend enfin part à la discussion concernant de loi du Sénat sur la protection du patrimoine historique et esthétique de la France le 23 juillet 1962. Ces préoccupations de maire l’incitent à porter attention aux questions plus sociales, en prise avec son électorat. Il s’intéresse au sort des personnels des collectivités publiques mais aussi au petit patronat commercial et industriel. Le 8 octobre 1959, il propose d’exonérer les rentes viagères du paiement de la taxe professionnelle et de les soumettre à un versement forfaitaire de 3%. Le 5 novembre 1959, il dépose une loi qui complète le Livre IV du Code de sécurité sociale relatif aux droits des ascendants des victimes d’accidents du travail. Il propose enfin le 13 juillet 1961, d’instaurer le vote par correspondance pour les élections aux chambres de commerce et aux conseils de Prud’hommes. Il prolonge par ailleurs ses préoccupations de la décennie 1950 quand il réclame, le 24 juin 1960, une modification des impôts sur la dissimulation de boissons – proposition qui n’est sans doute pas sans rapport avec son affiliation au CNIP.
Une même continuité se manifeste dans ses propositions de loi concernant l’armée et les anciens combattants. Le 8 octobre 1959, il dépose une proposition de loi relative aux conditions de la prise de rang des sous-lieutenants de réserve titulaires de certains diplômes et ayant bénéficié d’un sursis d’études. Le 27 novembre suivant, il propose de compléter les modalités de fixation du régime des matériels de guerre, armes et munitions. Le 11 octobre 1960, il réclame une loi pour conférer l’honorariat à certains officiers supérieurs. Le 29 novembre 1961, il dépose sa dernière proposition de loi, qui porte modification des dispositions d’appartenance des combattants de la Résistance en Indochine aux Forces Françaises combattantes, afin de mettre un terme aux contrôles nominatifs fastidieux dans les réseaux homologués de celles-ci. Ses fonctions ministérielles et sa stature de notable ancien combattant inspirent donc ses derniers efforts parlementaires.
En 1961, Antoine Quinson préfaça une étude historique consacrée aux Vincennois sous la Révolution française. Il consacre en fait les dernières années d’activité politique à l’administration de sa ville, où plusieurs voies et bâtiments portent aujourd’hui son nom. Il y meurt prématurément, le 27 avril 1966.