Emile, Marie, Auguste Réaux
1851 - 1902
- Informations générales
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- Né le 10 juin 1851 à Pointe-à-pitre (Guadeloupe - France)
- Décédé le 15 avril 1902 à Saint-louis-de-montferrand (Gironde - France)
1851 - 1902
Député de 1879 à 1881, né à la Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) le 10 juin 1851, négociant à la Guadeloupe, il débuta dans la vie politique, le 31 août 1879, ayant été élu député de cette colonie par 3,297 voix (6,320 votants, 32,265 inscrits), contre 1,917 à M. L. Alcindor, 896 à M. Jean Romain et 140 à M. Melvil-Bloncourt. M. Réaux siégea à l'Union républicaine et vota avec les opportunistes.
Il se représenta, le 2 octobre 1881, à la fois dans les deux circonscriptions de la Guadeloupe; dans la première, il n'obtint que 986 voix contre 2,206 à l'élu, M. Gerville-Réache et 565 à M. Jean Romain ; et dans la seconde, 551 contre 2,522 à l'élu, M. Sarlat, et 203 à M. Gerville-Réache.
De nouveau, candidat après le rétablissement du scrutin de liste (4 octobre 1885), il ne recueillit que 3,360 voix sur 10,514 votants.
Né le 10 juin 1851 à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), date et lieu de décès inconnus.
Député de la Guadeloupe de 1879 à 1881 et de 1889 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 100.)
Malgré ses deux échecs de 1881 et de 1885, Emile Réaux se présente de nouveau en 1889 ; il siège toujours au Conseil général et choisit alors la 2e circonscription de la Guadeloupe. Il est élu dès le premier tour par 4.487 voix contre 4.263 à Auguste Isaac, sur 8.761 votants, ce qui représente 60 % d'abstentions car il y a 21.948 inscrits.
Républicain, Emile Réaux n'aura qu'une activité discrète : secrétaire du 1er bureau et membre de plusieurs commissions, il est l'auteur de deux rapports d'élections.
Le 1er juin 1893 il donne sa démission de député et abandonne la vie politique pour prendre la direction de la Banque de la Guadeloupe qu'il conserve jusqu'en 1898. II semble que sa situation dans l'île se soit dégradée et qu'il ait préféré revenir en France où il se sentit bientôt un déraciné ; à bout de ressources il se jeta dans la Garonne à la sortie de Bordeaux, à une date antérieure à décembre 1913 mais qu'il a été impossible de préciser.