Amédée Reille-Soult-Dalmatie
1873 - 1944
- Informations générales
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- Né le 25 mars 1873 à Saint-amans-soult (Tarn - France)
- Décédé le 1er juillet 1944 (Lieu de décès inconnu)
1873 - 1944
Né le 25 mars 1873 à Saint-Amans-Soult (Tarn).
Député du Tarn de 1899 à 1914.
Fils du baron René Reille, député du Tarn de 1876 à 1898, à qui il succède, par son père, petit-fils du maréchal Reille et arrière-petit-fils du maréchal Masséna, par sa mère arrière petit-fils du maréchal Soult, duc de Dalmatie, Amédée Reille fait ses études au collège Stanislas de Paris. Reçu le premier à l'Ecole navale en 1891, il en sort en 1893, également dans les premiers, et est nommé aspirant de première classe l'année suivante, après avoir accompli son premier voyage à bord de l'Iphigénie. Il remplit les fonctions de son grade sur le cuirassé Le Formidable et sur le contre-torpilleur la Sainte-Barbe, qui, en 1895, de Granville, va chercher le président Félix Faure au Havre.
Promu enseigne de vaisseau en 1896, il permute pour prendre part à la campagne de Crète, avec le contre-torpilleur la Bombe. Rentré en France en 1897, il repart sur le même navire pour Constantinople, d'où la mort de son père le ramène en France en 1898.
Il démissionne pour se présenter au siège de celui-ci dans la 2e circonscription de Castres, et est élu, le 20 janvier 1899, par 8.550 voix contre 7.765 à M. Galibert, républicain.
Il sera réélu le 27 avril 1902 (premier tour) par 9.476 voix contre 8.823 à M. Galibert, puis le 6 mai 1906 (premier tour) par 4.888 voix contre 4.785 à M. Sabatier en 1.571 à M. Boyanique, et le 24 avril 1910 (premier tour) par 8.763 voix contre 5.641 à M. Sabatier et 1.806 à M. Bonnardel. Il ne se représente pas en 1914, laissant le siège à son neveu, René Reille-Soult de Dalmatie, fils de son frère André.
À la Chambre, il fait partie du groupe d'opposition des républicains indépendants et progressistes, se montrant, dans toutes ses interventions, comme résolu à « combattre une République sectaire et jacobine » et à « soutenir une République libérale et progressiste ». Il s'oppose à la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Il manifeste par ailleurs un particulier intérêt pour toutes les questions de la marine.
Durant la guerre de 1914-1918, il commande une section d'auto projecteurs sur le front, puis sert aux batteries de canonniers marins. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 17 janvier 1917. Après la guerre, il entame la carrière de banquier.
Il est frère d'André, député du Tarn de 1894 à 1898 et de Xavier, député du Tarn de 1898 à 1910.