Alphonse, Louis, Ferdinand Bergerot

1820 - 1912

Informations générales
  • Né le 7 septembre 1820 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 12 février 1912 à Esquelbecq (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 4 juillet 1880 au 14 octobre 1881
Département
Nord
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Nord
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Nord
Groupe
Union des Droites
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Nord
Groupe
Union des Droites

Biographies

Député depuis 1880, né à Bordeaux (Gironde), le 7 septembre 1820, fils d'un directeur des contributions indirectes, il entra en 1838 à l'administration centrale des douanes à Paris, passa en Algérie (1842) à l'administration chargée d'organiser les services civils dans la colonie, et fut nommé vérificateur des douanes à Lille en 1846.

Démissionnaire en 1851, à la suite d'un riche mariage, il se fixa à Esquelbecq (Nord) dont il possédait l'ancien château seigneurial, devint maire de cette commune (1862) et membre du conseil général du Nord pour le canton de Wormhoudt (1869).

Candidat malheureux à une élection partielle en 1872, il fut plus heureux à l'élection partielle du 4 juillet 1880, en remplacement de M. Joos, démissionnaire, et fut élu, comme conservateur, dans la 2e circonscription de Dunkerque par 6 669 voix, sur 11 463 votants et 14 679 inscrits, contre M. Claeys, candidat républicain, qui obtint 4 723 voix. Il siégea à droite.

Il fut réélu le 21 août 1881, par 7 959 voix sur 9 327 votants et 14 851 inscrits, contre M. Claeys (427 voix), et le 4 octobre 1885, au scrutin de liste, le 17e sur 20, par 161,430 voix sur 292 696 votants et 348 224 inscrits.

M. Bergerot a toujours voté avec la droite, notamment, dans la dernière session :
- contre le rétablissement du scrutin uninominal (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution (14 février, chute du ministère Floquet),
- contre les poursuites contre trois députés membres de la ligue des Patriotes (14 mars),
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse (2 avril),
- contre les poursuites contre le général Boulanger (4 avril).

Il a publié en collaboration avec M. Diegerick, architecte, le Château et les Seigneurs d'Esquelbecq.


Né le 7 septembre 1820 à Bordeaux (Gironde), mort à Esquelbecq (Nord) le 11 février 1912.

Député du Nord de 1880 à 1893.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p.268.)

Réélu au premier tour de scrutin aux élections générales du 22 septembre 1889 par 8.143 voix contre 3.086 à M. Vandenbrucque, son adversaire le plus favorisé, il fut membre de diverses commissions mais ne participa à aucun débat en séance publique.

Il ne se représenta pas aux élections générales de 1893 et se retira à Esquelbecq où il mourut, le 11 février 1912, à 92 ans.