Aristide, Emile, Jules Rey
1834 - 1901
- Informations générales
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- Né le 12 juillet 1834 à Grenoble (Isère - France)
- Décédé le 19 février 1901 à Paris (Seine - France)
1834 - 1901
Député de 1885 à 1889, né à Grenoble (Isère) le 12 juillet 1834, il vint à Paris pour faire ses études de médecine, mais fut rayé des registres de la faculté pour avoir participé en 1865 au congrès révolutionnaire de Liège.
Après le 18 mars 1871, il fit partie de la députation départementale qui se rendit à Versailles pour ménager une entente entre la Commune et le gouvernement de Thiers. De 1871 à 1876, il voyagea en Suisse et en Italie. Puis, en 1878, il fut élu par le quartier du Val-de-Grâce au conseil municipal de Paris. Ce mandat lui fut renouvelé en 1884. M. Aristide Rey n'appartint pas au groupe de l'autonomie communale: il vota tantôt avec les radicaux, tantôt avec les opportunistes, et s'occupa surtout de l'organisation des bataillons scolaires, à laquelle, il contribua comme rapporteur.
Candidat à la députation dans la 1re circonscription de Grenoble, dont son frère était maire, le 18 février 1883, en remplacement de M. Bravet, décédé, il échoua avec 4,578 voix contre 9,207 à l'élu radical, M. Gustave Rivet.
Mais, aux élections générales d'octobre 1885, inscrit sur la liste républicaine unique de l'Isère, il fut élu, au second tour de scrutin (18 octobre) le 8e sur 9, par 72,016 voix (77,372 votants, 161,561 inscrits); il siégea dans la majorité, avec laquelle il vota pour les divers ministères de la législature et, en dernier lieu,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 14 juillet 1834 à Grenoble (Isère), mort le 19 février 1901 à Paris.
Député de l'Isère de 1885 à 1898. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 127.)
Aristide Rey fut réélu dès le premier tour en 1889, par 10.684 voix contre 3.566 à de Barral. Il joua un rôle assez effacé à la Chambre. Il appartint cependant à plusieurs commissions et en particulier à la commission relative à la réforme générale des impôts. Il fut aussi rapporteur d'une proposition de loi sur l'enseignement agricole dont il avait été l'un des auteurs et il prit part à la discussion du projet de loi relatif à l'exercice de la médecine.
Aux élections de 1893, il l'emporta aisément, au second tour, avec 7.456 voix contre 140 à Collet sur 8.268 votants. Au cours de ce nouveau mandat, son activité parlementaire fut assez réduite ; son initiative la plus notable fut le dépôt d'une proposition de loi sur l'éducation militaire préparatoire. Peut-être les électeurs lui en tinrent-ils rigueur. En tout cas, au renouvellement de 1898, il se trouva dès le premier tour en situation difficile car il n'obtint que 6.147 voix contre 7.197 à Zévaès ; ce dernier assura sa défaite au second tour en réunissant 9.348 voix contre 6.840 à Rey sur 18.861 votants.
Après cet échec, Aristide Rey - qui était le frère d'Edouard Rey, sénateur de l'Isère et maire de Grenoble - se retira de la politique. Il mourut peu d'années après, le 19 février 1901, âgé de 66 ans, ayant refusé le poste de directeur de la Conciergerie.