Louis, Jean Reybert
1844 - 1897
- Informations générales
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- Né le 11 novembre 1844 à Lyon (Rhône - France)
- Décédé le 18 janvier 1897 à Paris (Seine - France)
1844 - 1897
Député de 1885 à 1889, né à Lyon (Rhône) le 18 novembre 1844, il venait d'être reçu docteur en médecine, lorsqu'il s'engagea pendant la guerre de 1870, comme chirurgien volontaire ; il assista aux batailles de Sedan et d'Orléans et à l'affaire de Pontarlier, fut fait trois fois prisonnier par les Allemands et parvint trois fois à s'échapper.
A la paix, il se fixa à Saint-Claude, où, en dehors de ses occupations professionnelles, il s'occupa activement de fonder des sociétés patriotiques, des cours publics, etc., et dont il devint conseiller municipal, puis maire en 1884.
Porté sur la liste radicale du Jura aux élections du 4 octobre 1885, il fut élu député, le 4e sur 5, par 39,854 voix (68,240 votants, 81,095 inscrits) ; il prit place à la gauche radicale, sans se faire inscrire à aucun groupe, déposa des propositions sur le régime pénitentiaire, sur l’application des pénalités de droit commun aux délits de régie, etc. Il était en congé lors du vote sur l'expulsion des princes ; il s'est prononcé, dans la dernière session,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 11 novembre 1844 à Lyon (Rhône), mort le 18 janvier 1897 à Paris.
Député du Jura de 1885 à 1893. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 128.)
Aux élections législatives générales de 1889 qui voient le rétablissement du scrutin uninominal, Louis Reybert se présente dans la circonscription de Saint-Claude. Il est élu dès le premier tour, le 22 septembre, par 6.208 voix sur 10.623 votants, ses concurrents Bierre et Villevert n'obtenant respectivement que 2.739 et 1.439 suffrages.
Sa campagne électorale avait été axée sur la défense des institutions républicaines menacées par les entreprises boulangistes et sur une réforme constitutionnelle limitant les prérogatives du Sénat, c'est-à-dire sur les grandes lignes du programme radical.
Au cours de cette seconde législature passée au Palais Bourbon, il s'intéresse essentiellement - comme l'y prédispose sa profession de médecin - aux questions de travail et de santé publique ; aussi, en 1891, est-il nommé rapporteur d'une proposition de loi tendant à modifier la législation pénale en matière d'avortement : dans un rapport sommaire, il se déclare favorable à la prise en considération du texte ; mais il n'a pas l'occasion de le rapporter avant la fin de la législature. L'année suivante, en 1892, il participe aux travaux d'une commission chargée d'examiner un projet et plusieurs propositions de loi concernant le droit d'association.
Aux élections législatives générales de 1893, Louis Reybert ne se représente pas ; il est remplacé par le maire de Saint-Claude, Jean Vuillod, appartenant à la même tendance politique que lui. Il meurt en janvier 1897 à Paris.