Raphaël, Alphonse, René Rhul

1881 - 1957

Informations générales
  • Né le 27 janvier 1881 à Roujan (Hérault - France)
  • Décédé le 26 août 1957 à Béziers (Hérault - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Seine
Groupe
Républicain socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 27 janvier 1881 à Roujan (Hérault). Député de la Seine de 1919 à 1924.

Né d'une famille modeste, il s'intéresse très jeune au progrès technique et entre bientôt à la Société du Gaz de Paris, où il poursuivra une carrière honorable et sera porté à l'âge de la retraite à la présidence d'honneur du syndicat des veuves et retraités de l'Electricité et Gaz de France.

Il est très vite tenté par une carrière politique et est élu conseiller municipal puis maire de sa commune. A la fin de la guerre, c'est-à-dire le 16 novembre 1919 il sera candidat à la députation dans la 4e circonscription de la Seine, avec une liste d'action républicaine et sociale conduite par M. Coubaut et sur laquelle il figure en dixième position après M. Bokanowski notamment. Il obtient 149.254 voix sur 285.719 votants.

A la Chambre, il est membre de la commission des travaux publics et des moyens de communication, de la commission du travail, et de l'administration générale. Il prend part activement à de nombreux débats et se signale plus particulièrement par les améliorations qu'il souhaite apporter à la situation de carrière ou aux conditions de retraite de divers personnels : facteurs de banlieue, brigadiers de l'administration des beaux-arts, ouvriers et employés des établissements des beaux-arts, personnels des tabacs, fonctionnaires des cadres locaux, ouvriers de l'Etat. Il intervient vigoureusement pour fustiger les hausses de prix et est l'auteur d'une proposition de loi concernant le régime des pensions civiles.

Le sort lui sera moins favorable aux élections du 11 mai 1924 où sa liste du cartel d'union républicaine et sociale de la banlieue n'aura que cinq élus et où lui-même, en dix-huitième position, n'obtiendra que 98.328 voix sur 342.584 votants.

Il sera de même écarté en 1925 du Conseil général de l'Hérault où il avait été élu en 1920.

Déçu, il se consacrera désormais à ses activités professionnelles.