Gaston, Gabriel, Eudoxe dit Ricci

1869 - 1952

Informations générales
  • Né le 11 février 1869 à Alger (Algérie)
  • Décédé le 26 novembre 1952 à Blida (Algérie)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Anciens départements d'Algérie
Groupe
Action démocratique et sociale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 11 février 1869 à Alger (Algérie). Député d'Alger de 1928 à 1932.

Né d'une famille bourgeoise estimée, fixée en Algérie depuis un siècle où elle gère avec bonheur des exploitations agricoles, il fait ses études primaires et secondaires, obtient ensuite la licence en droit et embrasse la profession d'avocat, de magistrat, puis d'avoué.

Son dévouement pour ses concitoyens sera vite connu de ceux-ci qui l'élisent conseiller municipal puis maire de Blida, et conseiller général en 1910.

Encouragé par ces succès, il se présente à la députation aux élections d'avril 1928. Défenseur de l'ordre et de la paix, qu'il considère comme les garants de la liberté, il fait campagne pour l'idéal républicain sous l'étiquette de la ligue républicaine nationale, de l'alliance démocratique et de la fédération républicaine de France. Il est un partisan convaincu du droit de vote des femmes et de la collaboration des races sous l'égide de la pensée française. Sur 12.865 votants, il obtient au premier tour 6.276 voix contre 4.539 à M. Abbo et 1.749 à M. Costa.

Il est élu au second tour avec 7.144 voix contre 6.735 à M. Abbo.

A la Chambre il adhère au groupe d'action démocratique et sociale et devient membre de la commission de l'Algérie, des colonies et des protectorats, de la commission de la législation civile et criminelle et de la commission des boissons.

Il y défend bien naturellement les intérêts économiques de sa région, notamment la viticulture et les blés durs, ainsi que les indigènes pour lesquels il réclame notamment un contingent annuel de croix de Légion d'honneur destiné à récompenser les services rendus par ceux ayant acquis la citoyenneté française.

Aux élections suivantes, il obtient au premier tour 7.181 voix contre 6.561 à M. Guastavino et 1.258 à M. Costa. Il pourrait légitimement espérer être réélu mais la conjonction de ses adversaires le fait échouer au second tour avec 7.810 voix contre 8.331 à M. Guastavino.

Déçu, il ne se représentera plus et se consacrera désormais à ses affaires.