Georges Ricou
1908 - 1978
- Informations générales
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- Né le 15 avril 1908 à Le genest (Mayenne - France)
- Décédé le 30 juin 1978 à Port-brillet (Mayenne - France)
1908 - 1978
RICOU (Georges, Joseph)
Né le 15 avril 1908 à Genest (Mayenne)
Décédé le 30 juin 1978 à Port-Brillet (Mayenne)
Député de la Mayenne de 1948 à 1951
Fils et petit-fils d’artisans charrons, Georges Ricou suit les cours de l’école publique du Genest où il obtient son certificat d’études. Appelé au service militaire, du 16 mai 1927 au 10 novembre 1930, il participe à l’occupation des pays rhénans. Libéré, il devient représentant de commerce en droguerie et quincaillerie, exerçant ce métier de 1930 à 1973, sauf durant ses années au Parlement. Il épouse Jeanne Edmery, institutrice publique.
Georges Ricou adhère à la SFIO en 1945 et demeure fidèle à ce parti, puis au Parti socialiste, jusqu’à son décès en 1978. Il est élu maire de Port-Brillet, localité ouvrière la plus importante du département, de mai 1945 à 1953.
Georges Ricou est candidat à la deuxième Constituante en juin 1946, en deuxième position sur la liste socialiste, après Camille Lhuissier. Leur liste obtient 24 816 suffrages sur 159 108 inscrits et 128 994 exprimés, Lhuissier est élu. Le maire de Port-Brillet figure à la même place aux législatives de novembre suivant. Les socialistes, très peu présents dans le département, connaissent un léger recul, avec 22 416 voix, sur 158 340 inscrits et 126 680 exprimés. En dehors des périodes électorales, Georges Ricou collabore régulièrement avec Camille Lhuissier, le premier député socialiste à être élu dans la Mayenne.
Camille Lhuissier étant décédé le 26 janvier 1948, Georges Ricou est proclamé député par la commission électorale deux jours plus tard, puis validé par l’Assemblée le 10 février 1948. Il est peu actif en public au Palais-Bourbon, ne déposant aucun texte, n’intervenant pas à la tribune en trois ans. Par contre, il appartient à de très nombreuses commissions. Il est nommé à celle du ravitaillement le 24 février 1948, à la Commission des affaires économiques le 4 mai suivant, à la Commission de la production industrielle le 13 décembre 1949, à celles des boissons, le 17 janvier 1950, et à la commission des moyens de communication et du tourisme le 23 janvier 1951. De plus, il est membre titulaire de la Commission de la réforme administrative, ainsi que d’une Commission spéciale d’enquête chargée de vérifier la gestion et les comptes de la société des éleveurs du Bourbonnais et, en particulier, de l’abattoir de Villefranche-d’Allier ; il est encore nommé à la Commission des immunités parlementaires. Enfin, il est désigné, comme l’était Lhuissier, comme juré à la Haute Cour de Justice le 4 mai 1948.
Battu aux cantonales de 1949 à Loiron, Georges Ricou ne se représente pas aux législatives de 1951. Il est de nouveau candidat, pour la dernière fois, en 1956.
Georges Ricou n’abandonne pas pour autant ses activités politiques et associatives. Ainsi, en janvier 1960, il participe à une conférence avec Guy Mollet à Laval ; puis, en 1977, il préside la société protectrice des animaux de la Mayenne.