Jean Rieux

1878 - 1933

Informations générales
  • Né le 4 avril 1878 à Toulouse (Haute-Garonne - France)
  • Décédé le 8 mars 1933 à La rochelle (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Haute-Garonne
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 8 mars 1933
Département
Haute-Garonne
Groupe
Parti socialiste français

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 avril 1878 à Toulouse (Haute-Garonne), mort le 8 mars 1933 à Toulouse.

Député de la Haute-Garonne de 1924 à 1928 et de 1932 à 1933.

Né d'un père négociant, il devint négociant lui-même, tout en collaborant au Midi socialiste et en étant administrateur de la revue Le Mouvement socialiste de 1902 à 1904.

Il entra tout jeune dans la lutte politique, en donnant son adhésion à la Jeunesse collectiviste de Toulouse, groupe qui faisait partie du parti ouvrier français (guesdistes), dès 1899. Il fut secrétaire de la Fédération de 1903 à 1905. Conseiller municipal de Toulouse de 1904 à 1919, il fut maire de cette ville de 1906 à 1908 et de 1912 à 1919. Durant la guerre, il s'occupa activement du problème du ravitaillement de la ville, se consacrant à l'ouverture de restaurants gratuits destinés aux familles de mobilisés privées de ressources, à la création de cantines municipales et de magasins de vente, livrant à des prix réduits les denrées essentielles, et veillant au développement de la poudrerie de Toulouse.

Conseiller général de la Haute-Garonne de 1910 à 1919, il fut réélu en 1922.

Il fut élu député de la Haute-Garonne en 1924 sur la liste du parti socialiste (S.F.I.O.) qui comptait à sa tête Vincent Auriol, obtenant 43.349 voix sur 133.272 inscrits et 111.068 votants (élu à la plus forte moyenne).

A la Chambre, il appartint à la commission de l'enseignement et des beaux-arts.

Candidat malheureux en 1928 dans la 3e circonscription de Toulouse, il n'arriva au premier tour qu'en troisième position avec 3.179 voix sur 12.526 votants et 14.550 inscrits ; son retrait au second tour permit au docteur Amat de battre le candidat le mieux placé au premier tour, Bellet.

La 2e circonscription lui fut plus favorable en 1932 : il y fut élu au second tour comme socialiste indépendant par 13.781 voix sur 27.787 inscrits et 16.018 votants, contre 967 voix à son principal adversaire, Ginestet.

Il fut nommé membre de la commission de l'Alsace et de la Lorraine, mais son état de santé allait l'écarter très rapidement des activités législatives. Il obtint des congés après sa réélection et mourut à Toulouse le 8 mars 1933, à moins d'un mois de son cinquante-cinquième anniversaire.