Paul, Jacques, Marius Rives
1895 - 1967
- Informations générales
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- Né le 19 août 1895 à Saint-papoul (Aube - France)
- Décédé le 21 février 1967 à Ivry-sur-seine (Val-de-Marne - France)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Troisième République - Chambre des députés
- Législature
- XVe législature
- Mandat
- Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
- Département
- Allier
- Groupe
- Parti socialiste
- Régime politique
- Troisième République - Chambre des députés
- Législature
- XVIe législature
- Mandat
- Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
- Département
- Allier
- Groupe
- Socialiste
* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936
Biographies
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)
Né le 19 août 1895 à Saint-Papoul (Aude). Député de l'Allier de 1932 à 1942.
Né à Saint-Papoul dans l'Aude, Paul Rives fait de solides études qui l'amènent à enseigner la philosophie au lycée Saint-Louis à Paris.
Il exerce ensuite les fonctions de secrétaire, puis de directeur au Bureau international du travail.
Il se présente aux élections législatives de 1932 sous l'étiquette socialiste à Gannat dans l'Allier.
Il est élu au second tour de scrutin par 7.310 voix contre 7.092 à son concurrent Pradon Vallancy, le député sortant républicain socialiste, alors que celui-ci le distançait au premier tour par 5.560 voix contre 4.867.
Dans son programme électoral Paul Rives s'élève notamment contre l'insécurité du travail et réclame en particulier l'institution des congés payés, et contre l'iniquité politique en demandant le vote des femmes.
Pendant cette première législature, Rives est membre de la commission du travail et de celle des postes, télégraphes et téléphones. A ce double titre il intervient à plusieurs reprises sur l'organisation et la défense du marché du blé et sur les conditions et délais de transport des colis postaux.
Paul Rives poursuit parallèlement une carrière politique locale : conseiller général du canton d'Escurolles en 1933, il est élu conseiller municipal et maire de Bellerive-sur-Allier en 1935.
Il est secrétaire de la Fédération socialiste de l'Allier en 1936.
Aux élections législatives de 1936 il est réélu au second tour de scrutin par 7.410 voix contre 7.019 à Pradon Vallancy, alors qu'ils avaient obtenu respectivement au premier tour 6.144 et 6.126 voix.
Paul Rives est alors à la Chambre membre de la commission des finances.
Il s'intéresse tout particulièrement aux problèmes de finances locales : il dépose une proposition de loi tendant à instituer, au profit des communes, une surtaxe sur le gaz carbonique, et réclame l'établissement de taxes au profit des communes sur le territoire desquelles jaillissent des sources d'eau minérale ou d'acide carbonique naturel.
En tant que rapporteur du budget de l'Air, il intervient à plusieurs reprises sur des questions de statut du personnel de l'armée de l'Air.
Il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940.