Adolphe Simonet

1858 - 1922

Informations générales
  • Né le 17 mai 1858 à Guéret (Creuse - France)
  • Décédé le 13 août 1922 à Saint-chabrais (Creuse - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 22 février 1903 au 31 mai 1906
Département
Creuse
Groupe
Radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Creuse
Groupe
Gauche radicale-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 16 janvier 1912
Département
Creuse
Groupe
Républicains radicaux-socialistes

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1912 au 1er janvier 1922

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 17 mai 1858 à Guéret (Creuse), mort le 13 août 1922 à Saint-Chabrais (Creuse).

Député de la Creuse de 1903 à 1912.

Sénateur de la Creuse de 1912 à 1922.

Avocat en 1887, il entre dans la magistrature. Il est substitut en 1889, juge à Bourganeuf en 1890, juge d'instruction à Saint-Yrieix en 1891, enfin procureur de la République à Chambon de 1894 à 1898 puis à Guéret, de 1898 à 1903.

En 1903, il se présente à la députation, sous l'étiquette radicale-socialiste, dans l'arrondissement d'Aubusson. Il est élu au premier tour, battant René Viviani, ancien ministre. Il est réélu en 1906 et 1910.

En 1912, Hippolyte Simonet se présente aux élections sénatoriales. Il est élu au troisième tour avec 307 voix sur 633. Au Luxembourg, il siégera dans le groupe de la gauche démocratique.

Dès ses débuts au Parlement, Simonet marque un intérêt particulier pour la défense des métiers d'art qui font la renommée de sa ville d'Aubusson. Il intervient à la Chambre dans la discussion des textes sur l'encouragement aux arts décoratifs et industriels, l'octroi de bourses de voyage aux ouvriers d'art. Au Sénat, il rapporte le budget des Beaux-Arts en 1913 et défend l'activité des ateliers privés de tapisserie.

Au nom de la commission des travaux publics dont il fait partie, il rapporte à la Chambre, en 1911, plusieurs propositions de loi concernant les chemins de fer d'intérêt local dans sa région. Ayant perdu un fils à la guerre, il se fait le porte-parole au Sénat des familles endeuillées. En 1919, il dépose une proposition de loi sur la glorification des morts pour la France, une autre sur les actes de décès des morts pour la France. La même année, il interpelle le gouvernement sur l'inhumation des soldats morts au front, dépose une proposition de loi sur la restitution des corps aux familles. Ses interventions sur ces douloureux sujets sont respectueusement écoutées et entraînent l'adhésion du Sénat.

Sa dernière intervention à la tribune, lors de la discussion du budget de 1922, portera encore sur le retour des corps des soldats.

Auteur, en 1917, d'une proposition de loi réformant la procédure de la Cour de justice, Hippolyte Simonet devient membre de la commission d'instruction de cette Cour en février 1921. Notons également, dans le même ordre d'intérêt, ses propositions de loi sur les donations aux œuvres d'assistance et sur l'adoption ; sa proposition de résolution tendant à la création d'une commission de législation civile et criminelle. Hippolyte Simonet est mort à Saint-Chabrais le 13 août 1922, dans sa soixante-quatrième année.