Camille Simonin
1865 - 1932
- Informations générales
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- Né le 5 octobre 1865 à Schirmeck (Bas-Rhin - France)
- Décédé le 5 janvier 1932 à Saint-dié (Vosges - France)
1865 - 1932
Né le 5 octobre 1865 à Schirmeck (Bas-Rhin), mort le 5 janvier 1932 à Saint-Dié (Vosges). Député du Bas-Rhin de 1919 à 1924.
Né à Schirmeck, Camille Simonin y fit une carrière d'industriel, en devint maire et conseiller général.
Pendant la guerre de 1914-1918, il fut prisonnier des Allemands.
Lors des élections générales de 1919 - les premières en Alsace depuis 48 ans - il se présenta dans le département du Bas-Rhin sur la liste du bloc national. Cette liste fut élue en entier, Camille Simonin recueillant pour sa part 70.309 voix sur 133.616 votants.
Dans sa profession de foi, il se prononçait pour une politique de stabilité et d'union. Il s'engageait à ne prendre ni appuyer l'initiative d'aucun changement de régime religieux et scolaire et souhaitait la pacification des esprits, nécessaire pour examiner les problèmes de la France tout entière et le régime transitoire de l'Alsace-Lorraine.
A la Chambre des députés, il s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine démocratique et fut nommé membre notamment de la commission d'Alsace-Lorraine (1920) et de la commission du commerce et de l'industrie (1924).
Il déposa en 1920 une proposition de loi relative à l'application de l'impôt sur les valeurs mobilières dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle.
Il rapporta de nombreux projets de loi de ratification de décrets portant extension aux départements alsaciens et lorrain de la législation française concernant notamment les transports, les télécommunications, l'utilisation de l'énergie électrique et des forces hydrauliques, la réglementation des poids et mesures, le fonctionnement des conseils de révision, etc..., ainsi que divers autres projets de loi intéressant ces mêmes départements.
Il intervint dans la discussion des interpellations sur la gestion des mines de potasse séquestrées (1921) pour regretter ces interpellations qui ne pouvaient que satisfaire la presse allemande à l'affût de toute marque de désunion des Français.
Lors de la discussion du projet de loi sur le recrutement de l'armée (1922), faisant état d'un voyage en Saxe, il dénonça l'esprit de revanche, la volonté et l'essai d'une reconstitution de l'armée allemande.
Il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat en 1924.
Il mourut brutalement sur le quai de la gare de Saint-Dié, succombant à une attaque d'apoplexie, le 5 janvier 1932. Il était âgé de 66 ans.