César Sirot

1844 - 1914

Informations générales
  • Né le 27 octobre 1844 à Valenciennes (Nord - France)
  • Décédé le 29 janvier 1914 à Trith-saint-leger (Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 janvier 1899 au 31 mai 1902
Département
Nord
Groupe
Non inscrit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 27 octobre 1844 à Valenciennes (Nord), mort le 29 janvier 1914 à Trith-Saint-Léger (Nord).

Député du Nord de 1899 à 1902.

Frère d'Hector Sirot-Mallez, qui devait être député du Nord de 1893 jusqu'à sa mort en 1898, César Sirot fait ses études à l'Ecole de commerce de Paris puis revient dans sa ville natale où son père, maître de forges, l'associe à ses travaux. Le 4 septembre 1870, il s'engage dans le 3e régiment de zouaves qui prend part notamment, avec l'armée de l'Est et celle de la Loire, aux combats de Châtillon-Cusset de Beaune-la-Rolande et de Villersexel.

Rentré à Valenciennes, il succède à son père dans son industrie et devient maire de Trith-Saint-Léger en 1878. Il le restera jusqu'en 1900. Conseiller d'arrondissement, conseiller général du Nord pour le canton sud de Valenciennes depuis plusieurs années, il est, après la mort de son frère, sollicité par les comités républicains pour se porter à la succession de celui-ci. Il se présente à l'élection législative partielle du 22 janvier 1899, dans la 3e circonscription de Valenciennes. Il est élu par 8.977 voix sur 17.557 votants, contre 7.665 à Selle, maire socialiste de Denain.

Républicain indépendant, César Sirot qui s'est présenté avec le programme des progressistes n'est inscrit à la Chambre à aucun groupe politique. Libre-échangiste, il est partisan des traités de commerce en économie politique.

En tant que membre de plusieurs commissions, il prend une part active aux travaux de l'assemblée ; il dépose diverses propositions de loi, notamment tendant à établir un régime spécial pour les femmes enceintes condamnées à une peine privative de liberté ; ayant pour objet de fixer les droits des fonctionnaires, agents ou employés de l'Etat sur leur mise à la retraite, une proposition de loi visant à compléter la loi du 12 janvier 1895 et relative à la saisie-arrêt des salaires ou appointements des ouvriers et employés.

Au premier tour des élections générales de 1902, il n'obtient que 5.202 voix sur 20.599 votants, derrière Selle, 7.894 et Caullet, 7.323. Au second tour, il se désiste en faveur de Selle, socialiste, qui est élu.

Il meurt le 19 janvier 1914 à Trith-Saint-Léger, commune qu'il avait administré pendant 22 ans, à l'âge de 70 ans.