Edouard Soulier

1870 - 1938

Informations générales
  • Né le 1er janvier 1870 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 2 septembre 1938 à Courbevoie (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Seine
Groupe
Action républicaine et sociale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Seine
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Seine
Groupe
Union républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Seine
Groupe
Fédération républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 2 septembre 1938
Département
Seine
Groupe
Fédération républicaine de France

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 1er janvier 1870 à Bordeaux (Gironde), mort le 2 septembre 1938 à Courbevoie (Seine).

Député de la Seine de 1919 à 1938.

Issu d'une famille qui tire ses origines des Cévennes, de la Lorraine, de la Bretagne et du Languedoc, il fit ses études au lycée et à la Faculté des lettres de Bordeaux.

De 1896 à 1899 il va à la faculté de théologie protestante de Montauban, dépendant alors de l'Université de Toulouse.

Pasteur de l'église réformée, il exerça son ministère à Chezy (Deux-Sèvres) où il fonda une université populaire puis à Paris où il dirigea pendant huit ans et demi l'union chrétienne de jeunes gens. Il effectue de nombreux voyages à l'étranger où il s'emploie à faire connaître et aimer la France. Pasteur de l'église luthérienne de la Rédemption, il fui nommé membre du comité protestant de propagande française à l'étranger le 30 août 1915 aux côtés d'Eugène Réveillaud et de Jules Siegfried. Edouard Soulier collabora à la Revue chrétienne, Le Correspondant, la Revue hebdomadaire et à la Démocratie de Marc Sangnier.

Venu à la politique en 1919, après la guerre qui lui enleva deux de ses fils, il est élu député pour la première fois cette même année, obtenant 85.604 suffrages, dans la 2e circonscription de la Seine sur la liste du Bloc national républicain. Il fut toujours réélu jusqu'à sa mort en 1938. Depuis 1928 il représentait la 2e circonscription du IXe arrondissement de Paris.

Aux élections du 22 avril 1928, il obtenait 5.428 voix sur 10.129 votants, contre 3.897 à Barthié ; en 1932, 4.736 voix sur 9.699 votants contre 3.081 à Bauzin ; en 1936, 5.469 voix sur 10.464 votants, contre 4.670 à Vernon.

Depuis mai 1935, Edouard Soulier est conseiller municipal du quartier Rochechouart. Il est nommé vice-président de la fédération républicaine et président d'honneur des jeunesses patriotes.

Au cours de son long mandat parlementaire, Edouard Soulier fut vice-président de la commission de l'assurance et de la prévoyance sociales, premier secrétaire de la commission des affaires étrangères, rapporteur général des traités de Washington, rapporteur des traités de délimitation entre nos possessions africaines et celles de l'empire britannique et membre de la commission d'enquête sur les événements du 6 février 1934. Enfin, il fut vice-président de la Chambre des députés de janvier 1936 à janvier 1938.

Il est l'auteur d'une proposition de loi donnant la représentation au parlement français aux indigènes de nos colonies. Il interpelle le 5 février 1920 Millerand sur la nécessité de reprendre les relations avec le Saint-Siège.

Le 22 décembre 1920, il interpelle Leygues sur la politique intérieure.

Le 9 juin 1922, il interpelle Chéron sur la cherté de la vie.

Au cours de cette législature, Edouard Soulier s'intéressera à l'établissement du régionalisme, à la mise en valeur de nos colonies, au rajeunissement à tous les points de vue de la politique étrangère, à toutes les questions touchant aux intérêts parisiens.

Edouard Soulier mourut le 2 septembre 1938 à Courbevoie (Seine).