Joseph Soussial
1852 - 1915
- Informations générales
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- Né le 16 octobre 1852 à Miramont-de-guyenne (Lot-et-Garonne - France)
- Décédé le 30 juin 1915 à Miramont-de-guyenne (Lot-et-Garonne - France)
1852 - 1915
Né le 16 octobre 1852 à Miramont-de-Guyenne (Lot-et-Garonne), mort le 30 juin 1915 à Miramont.
Député de Lot-et-Garonne de 1910 à 1914.
Fils d'un bottier de la localité, Joseph Soussial travailla dès son jeune âge dans l'atelier artisanal familial.
A son retour du service militaire, qu'il accomplit en Afrique du Nord, il confectionna des chaussures de basane, appelées kroumir, et créa une petite affaire artisanale à laquelle il adjoignit bientôt le tannage et la préparation des peaux destinées à la fabrication de ces chaussures.
L'affaire prospéra et devint rapidement une entreprise industrielle importante.
Ainsi naquit à Miramont-de-Guyenne l'industrie de la chaussure qui contribua depuis à la prospérité de la ville.
Joseph Soussial débuta dans la politique en 1909 comme maire de sa ville natale et conseiller général.
Candidat aux élections générales législatives des 24 avril et 8 mai 1910 dans la circonscription de Marmande, il fut élu, au second tour de scrutin, par 12.417 voix contre 10.905 à Jacques Chaumié, député sortant, sur 23.607 votants.
Inscrit au groupe de la gauche démocratique, il fut membre de diverses commissions, notamment des commissions du travail et de la législation fiscale.
Il s'intéressa surtout aux questions sociales (récompenses honorifiques aux vieux ouvriers, salaire des ouvrières à domicile dans l'industrie du vêtement, durée du travail dans les mines) et agricoles (encouragement à l'industrie chevaline, défense et reconstitution des vignobles en France, recherches sur les maladies de la vigne).
Il ne manqua la discussion d'aucun des budgets des exercices 1911 à 1914 au titre de l'agriculture, du commerce et de l'industrie, du travail et de la prévoyance sociale, de l'intérieur.
Il déposa en 1912 deux propositions de loi tendant, la première à compléter les articles 11 et 12 de la loi du 30 octobre 1886 sur l'enseignement primaire ; la seconde, à la réorganisation administrative, juridique et économique de la France.
Il demanda à interpeller le gouvernement sur la manière dont sa politique est comprise et obéie dans l'arrondissement de Marmande (1910) ; sur la conduite politique et administrative du préfet du Lot-et-Garonne et du sous-préfet de Marmande (1913). Il fut entendu sur une demande d'interpellation relative à la réforme administrative et sur l'urgence d'une proposition de loi concernant la composition des commissions administratives des hospices et des bureaux de bienfaisance (1913).
Il ne se représenta pas au renouvellement du 26 avril 1914 et mourut un an plus tard dans sa ville natale, le 30 juin 1915, à l'âge de 63 ans.