Abel Surchamp

1846 - 1913

Informations générales
  • Né le 26 avril 1846 à Libourne (Gironde - France)
  • Décédé le 2 février 1913 à Libourne (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Gironde
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Gironde
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Gironde
Groupe
Républicains progressistes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 26 avril 1846 à Libourne (Gironde), mort le 2 février 1913 à Libourne.

Député de la Gironde de 1889 à 1902.

Négociant en tissus et viticulteur, maire de Libourne depuis 1882, conseiller général en 1883 et tout récemment nommé chevalier de la Légion d'honneur, Abel Surchamp brigue la députation en 1889. Candidat au scrutin de ballottage seulement, au nom de la concentration républicaine - Jules Steeg, député sortant, mis en minorité au premier tour s'étant retiré - il est élu le 6 octobre par 7.579 voix contre 7.199 à Joseph Brisson, conservateur. Il sera réélu en 1893, le 20 août au premier tour, par 7.200 voix contre 2.755 à Elie Moty, candidat ouvrier, et en 1898, au second tour, le 22 mai, distançant de peu Joseph Brisson, cette fois candidat rallié, qui obtient 7.109 suffrages ; Marcel Cachin, l'un des futurs maîtres du parti communiste français, avait réuni contre lui au premier tour 1.822 voix.

Abel Surchamp, inscrit à la Chambre à l'union progressiste, fut un député relativement discret ; mais, quoi qu'aient pu dire ses détracteurs qui lui attribuaient à l'envi lapsus et pataquès, il sut intervenir avec clarté et précision sur les questions viticoles qu'il connaissait bien.

Son éloquence cependant ne le sauva pas en 1902 de la défaite. Joseph Brisson, adversaire opiniâtre, l'emporta au second tour par 8.456 voix contre 8.362 au député sortant. Cette élection fut annulée mais Surchamp ne se présenta pas contre Brisson à l'élection partielle du 21 septembre qui suivit.

En 1892, il avait, pour se consacrer exclusivement à son mandat législatif, résigné ses fonctions de maire de Libourne. Réélu à ce poste en 1904 et en 1908, il se consacra à l'administration de sa ville à laquelle il apporta de nombreuses améliorations : adduction d'eau, voirie, abattoirs, restauration de l'hôtel de ville, construction de l'hôpital hospice Sabatier, etc..

Il mourut à l'âge de 67 ans, le 2 février 1913, à Libourne, où une rue porte son nom.

Il était officier de la Légion d'honneur depuis 1908.