Léon, Jean Talou

1835 - 1900

Informations générales
  • Né le 15 août 1835 à Francoulès (Lot - France)
  • Décédé le 11 janvier 1900 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Lot
Groupe
Républicain radical
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 16 janvier 1897
Département
Lot
Groupe
Républicain radical

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1897 au 1er janvier 1900

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 15 août 1835 à Francoulès (Lot), mort le 11 janvier 1900 à Paris (6e).

Député du Lot de 1889 à 1897.

Sénateur du Lot de 1897 à 1900.

Après avoir accompli ses études classiques au lycée de Cahors avec Gambetta, dont il fut plus tard l'ami, il suivit les cours des facultés de droit de Toulouse et de Paris, obtint sa licence et acheta une charge d'avoué près le tribunal civil de Cahors.

Mêlé de bonne heure aux luttes politiques locales, il combattit énergiquement le régime impérial et devint, en 1870, conseiller municipal de Cahors, comme candidat de l'opposition. L'année suivante, il était élu conseiller général du Lot ; mais en 1874, après une lutte des plus vives, il échoua contre Depeyre, ancien ministre. Il revint à l'assemblée départementale en 1880.

Six ans après, Talou était réélu au Conseil général, contre le comte Murat fils, et triomphait du comte Joachim Murat père, député sortant, aux élections législatives du 22 septembre 1889, par 7.375 voix contre 5.841. Ce résultat inespéré fut une véritable victoire politique dans le département du Lot, qui était considéré jusque-là comme le fief électoral de la famille Murat.

Nommé de nouveau député de la 1re circonscription de Cahors, en 1893, par 6.652 voix, contre 5.618 à Munin-Bourdin, avocat, conservateur, et 144 à Bessières, horticulteur, socialiste, sur 12.476 votants, Talou fit partie du groupe radical de la Chambre avec lequel il vota constamment.

Membre de diverses commissions, il présenta plusieurs rapports remarqués et s'occupa surtout de questions financières.

Porté sur la liste radicale du département du Lot avec de Verninac et Pauliac, lors du renouvellement partiel du Sénat du 3 janvier 1897, il fut élu, par 356 voix sur 659 votants, en même temps que ses amis, contre les candidats de la liste conservatrice, E. Rey, le général Combarieu et Calmon-Maisons. Il donna alors sa démission de député et s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique du Luxembourg.

Il fit partie de plusieurs commissions et, en 1898, déposa le rapport sommaire sur la proposition de loi de Bisseuil, portant modification de l'article 60 de la loi du 22 frimaire, an VII, sur l'enregistrement.

En 1899, il fut entendu dans la discussion du projet de loi sur la suppression des offices et le mode de recrutement des candidats notaires.

Il mourut le 11 janvier 1900 en son domicile parisien.

Talou était chevalier de la Légion d'honneur.