Louis-Edouard Taton-Vassal

1881 - 1938

Informations générales
  • Né le 10 janvier 1881 à Monthermé (Ardennes - France)
  • Décédé le 1er juin 1938 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Meuse
Groupe
Gauche républicaine démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Meuse
Groupe
Républicains de gauche

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 janvier 1881 à Monthermé (Ardennes), mort le 1er juin 1938 à Paris (16e).

Député de la Meuse de 1924 à 1932.

Taton fut major de l'Ecole supérieure de commerce de Lille, lauréat de la Faculté des lettres, de la Société industrielle et de la Chambre de commerce du Nord. Il obtint un doctorat en droit, ès sciences juridiques, et fut lauréat de la Faculté de droit de Lille.

Il commença sa carrière comme avocat-avoué à Saint-Mihiel dans la Meuse et fut mobilisé du 12 août 1914 au 15 octobre 1919. Il accumula ensuite les responsabilités : président de la commission départementale de la Meuse et du comité de préconciliation, vice-président du groupe des maires des régions libérées, du comité du retour à la terre de la Meuse, de la commission d'hygiène et de défense contre la tuberculose, de la banque populaire enfin.

Il était conseiller d'arrondissement en 1910, conseiller municipal et premier adjoint au maire au lendemain de la guerre, conseiller général en 1919 et maire en 1920.

Ses préoccupations, à l'entendre, s'adressaient d'abord au sort des régions libérées, ensuite aux questions de l'administration municipale et départementale, enfin au développement et à l'application des lois sociales et d'hygiène.

Taton ajouta au sien le nom de sa femme et de la sorte devint Taton-Vassal.

Il fut élu pour la première fois, en 1924, avec 28.007 voix et la majorité absolue sur une liste d'union républicaine et nationale. L'avocat se présentait ainsi aux électeurs : partisan de la concorde nationale, loin des extrémistes intransigeants, luttant pour que dans l'unité se poursuive l'œuvre d assainissement financier et de relèvement économique entreprise par Poincaré. Il voulait une politique extérieure digne du passé de la France victorieuse, France qu'il fallait protéger en attendant que les idéaux de la Société des Nations se réalisent. La protection de la famille - cette cellule - et de la propriété privée lui tenait à cœur. Par l'intensification de l'exploitation des richesses coloniales, la liberté des échanges, la juste collaboration de toutes les classes, l'avenir se construirait.

Une fois député, il s'inscrivit au groupe de la gauche républicaine démocratique. Il fut secrétaire de la commission des régions libérées et de la commission d'administration générale.

Réélu en 1928 dans la circonscription de Commercy par 9.435 voix sur 13.882, contre 3.356 à Heymonet, il fut battu en 1932 par Louis Jacquinot qui l'emporta avec 8.266 voix contre 4.678 seulement à Taton.

Au moment de sa mort, survenue le 1er juin 1938 en son domicile parisien, il était président de section au tribunal civil de la Seine. Il était Officier de la Légion d'honneur.