Henri Tenting

1851 - 1919

Informations générales
  • Né le 10 septembre 1851 à Laignes (Côte-d'Or - France)
  • Décédé le 11 septembre 1919 à Dijon (Côte-d'Or - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 13 novembre 1904 au 31 mai 1906
Département
Côte-d'Or
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Côte-d'Or
Groupe
Gauche démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 10 septembre 1851 à Laignes (Côte D’Or), mort le 11 septembre 1919 à Dijon (Côte D’Or). Député de la Côte D’Or de 1904 à 1910 Henri Tenting était magistrat. Nommé juge suppléant, puis juge, à Troyes, il s'intéresse à la politique et devient conseiller général de Laignes.

Petit, député de la circonscription de Châtillon-sur-Seine, étant décédé le 4 août 1904, Henri Tenting se présente à l'élection législative partielle du 30 octobre 1904. Il est élu au second tour de scrutin par 5.705 voix contre 4.350 à Montenot et 18 à Monin sur 10.123 votants. Au premier tour il avait obtenu 4.690 voix contre 3.568 à Montenot, 1.307 à Monin et 25 à Debrie, sur 9.658 votants. Inscrit au groupe de la gauche démocratique et d'union républicaine, il est nommé membre de la commission de l'agriculture et, tout de suite, prend part activement aux travaux de la Chambre.

Il dépose une proposition de loi portant création de retraites de vieillesse et d'invalidité et prend part à la discussion de plusieurs propositions de loi et du budget de l'exercice 1906.

Il se représente aux élections générales législatives du 6 mai 1906 et il est élu au premier tour de scrutin, avec 6.101 voix contre 4.200 à Maître, sur 10.396 votants.

Président de la fédération de l'Est des sociétés de secours mutuels et de retraites, il avait particulièrement insisté, au cours de sa campagne électorale, sur l'adoption par la Chambre de la loi sur les retraites. Il avait promis à ses électeurs de se consacrer à la réforme des systèmes fiscal et judiciaire et à la création des Chambres d'agriculture.

Nommé membre de la commission d'assurance et de prévoyance sociales, de la commission de la réforme judiciaire, de la commission de répression du vagabondage et du comité consultatif des assurances sur la vie, il dépose de nombreuses propositions de loi qui viennent en discussion, notamment celle qui concerne la modification de la procédure de révision pour fait nouveau et celle qui est relative à l'institution du casier judiciaire gratuit pour les travailleurs indigents.

Il présente un rapport fort important sur le projet de loi relatif à la caisse nationale d'assurance en cas de décès, dont il avait réclamé la discussion d'urgence.

Il adhère à la politique générale Rouvier et prend part à la discussion de nombreux projets et propositions de loi concernant, notamment, les problèmes de retraite et de justice.

Ses interventions sur les retraites ouvrières sont particulièrement remarquées. Il se représente aux élections générales du 24 avril 1910. Au premier tour, il obtient 4.337 voix contre 4.362 à Vincent, mais, au second tour, sur 9.895 votants, 4.087 suffrages seulement se réunissent sur son nom et c'est Vincent qui est élu avec 5.700 voix.

Cet échec l'éloigne de la vie poli. tique active et il ne se représente pas aux élections générales du 26 avril 1914. Il meurt le 11 septembre 1919 à Dijon. Il est âgé de 68 ans.