Ernest, Charles Albert-Favre

1868 - 1952

Informations générales
  • Né le 12 juillet 1868 à Saint-georges-les-baillargeaux (Vienne - France)
  • Décédé le 16 juin 1952 à Saint-georges-de-didonne (Charente-Maritime - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Gauche républicaine démocratique

Biographies

Né le 12 juillet 1868 à Saint-Georges-lès-Baillargeaux (Vienne), mort à Saint-Georges-de-Didonne (Charente Maritime) le 16 juin 1952.

Député de la Charente-Inférieure de 1914 à 1924.

Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur de 1917 à 1920.

Fils d'un notaire de Saint-Georges-lès-Baillargeaux, Albert-Favre fit ses études de médecine et devint Inspecteur de l'Assistance publique de la Seine.

En 1902, Emile Combes l'appela auprès de lui à la présidence du Conseil et au Ministère de l'Intérieur et des cultes, en qualité de chef-adjoint de son cabinet. Mais il dut son premier mandat aux électeurs de Rétaud (Charente-Inférieure) qui l'envoyèrent siéger au Conseil municipal pour en faire ensuite le maire de leur commune.

Il fut élu la première fois député par la 2e circonscription de Saintes, aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914, au 2e tour de scrutin.

Membre de la Commission de la législation fiscale, de la Commission des comptes définitifs et des économies, de la Commission de l'hygiène, de la Commission de l'armée, et de la Commission des décrets et inscrit à la gauche républicaine démocratique, il fit preuve d'une grande activité. On l'entendit notamment dans la discussion du projet de loi relatif à l'interdiction de l'absinthe (1915) ; il interpella le gouvernement sur la nomination de deux Sous-Secrétaires d'Etat au Ministère de la Guerre, et participa à la discussion d'une interpellation sur la politique de défense nationale du gouvernement (1915) ; il s'intéressa :
- au recensement et à la révision de la classe 1918 (1916) ;
- à la visite des exemptés et des réformés (1917) ;
- à la mise en sursis des agriculteurs des classes 1888 et 1889 (1917) ;
- au ravitaillement et à l'appel sous les drapeaux de la classe 1918 (1917).

Lorsque Georges Clemenceau forma son Ministère du 16 novembre 1917, il appela auprès de lui, dès le lendemain, Albert-Favre et lui donna le portefeuille de Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur qu'il devait conserver jusqu'au 20 janvier 1920. En cette qualité, on l'entendit parler :
- des réfugiés et rapatriés des régions envahies, des allocations (1917) ;
- et au cours de la discussion du budget de l'intérieur de l'exercice 1918, de l'assistance aux femmes en couches, des familles nombreuses et des veuves privées de ressources, de l'assistance aux vieillards aux infirmes et aux incurables, de la protection de la maternité et de l'enfance, et des œuvres de préservation antituberculeuse (1918).

Il s'intéressa :
- aux secours aux familles des militaires condamnés par les Conseils de guerre,
- aux allocations aux femmes de mobilisés, au logement et à l'installation des réfugiés et rapatriés,
- à la fixation du régime des réfugiés,
- à l'épidémie de grippe (1918) ;
- aux dépenses militaires (1918) ;
- à l'indemnité de démobilisation (1919).

Réélu aux élections générales du 16 novembre 1919 sur la liste républicaine où il figurait en deuxième position, il continua sa collaboration au cabinet Georges Clemenceau, au Sous-Secrétariat d'Etat à l'Intérieur, jusqu'à la démission de ce Ministère le 18 janvier 1920.

Il fut ensuite membre de la Commission de l'armée et de la Commission de la marine militaire. Il prit part à la discussion d'interpellations sur les conséquences de l'accord de Paris (1921) et interpella lui-même deux fois sur la politique extérieure du gouvernement (1922).

Il ne se représenta pas aux élections générales de 1924.





Né le 12 juillet 1868 à Saint-Georges-lès-Baillargeaux (Vienne)

Décédé le 16 juin 1952 à Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Maritime)

Député de la Charente-inférieure de 1914 à 1924

Sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur du 17 novembre 1917 au 20 janvier 1920

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome I, p. 351).

Retiré de la vie politique depuis 1924, Ernest Albert-Favre meurt à Saint-Georges-de-Didonne, le 16 juin 1952.