Albert, Pierre, Emmanuel Theulier

1840 - 1912

Informations générales
  • Né le 1er novembre 1840 à Thiviers (Dordogne - France)
  • Décédé le 4 septembre 1912 à Thiviers (Dordogne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Dordogne
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Député depuis 1881, né à Thiviers (Dordogne) le 1er novembre 1840, fils d'un médecin, il suivit la même carrière, et se fit recevoir docteur (1868).

Maire de Thiviers, conseiller général de son canton, il se présenta pour la première fois, comme candidat républicain, à la Chambre des députés, aux élections législatives de 1876 dans l'arrondissement de Nontron, et obtint, au second tour de scrutin (5 mars), 6,750 voix, contre 10,344 à l'élu M. Sarlande.

Plus heureux le 21 août 1881, M. Theulier fut élu député de la 1re circonscription de Périgueux, par 6,955 voix (13,518 votants, 18,063 inscrits), contre 6,500 à M. Maréchal, conservateur impérialiste, député sortant. Il prit place à la gauche radicale, vota pour la suppression de l'inamovibilité de la magistrature, pour l'élection des sénateurs au suffrage universel, pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Inscrit, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de la Dordogne, il fut réélu député de ce département, le 4e sur 8, par 61,500 voix (120,527 votants, 146,593 inscrits). Il continua d'opiner généralement avec la majorité, pour les divers cabinets de la législature, pour la nouvelle loi militaire, vota contre l'expulsion des princes, et se prononça, dans la dernière session,

- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse;

il s'abstint sur les poursuites contre le général Boulanger.

Né le 1er novembre 1840 à Thiviers (Dordogne), mort le 4 septembre 1912 à Thiviers.

Député de la Dordogne de 1881 à 1902. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 392.)

Aux élections de 1889, il se présenta dans l'arrondissement de Nontron. Il fut élu par 10.186 voix contre 8.657 à Sarlande, sur 23.074 votants. Au cours de sa campagne électorale, il avait demandé la création d'un impôt sur le capital. En 1893, il obtint 12.186 voix contre 2.373 à l'abbé Segonzac, sur 16.889 votants et en 1898, 13.183 voix contre 4.999 à Réjou, sur 18.745 votants.

Il représente le canton de Thiviers au Conseil général et fut président de cette assemblée.

Il ne prit la parole qu'une seule fois à la Chambre au nom du bureau d'une commission chargée de contrôler la validité des opérations électorales. Radical indépendant, il vota pour le ministère Léon Bourgeois et contre celui de Waldeck-Rousseau.

Lorsqu'il se retira volontairement en 1902, il fut remplacé par Sireyjol, contre lequel il se représenta sans succès en 1906, n'obtenant que 9.089 voix sur 21.606 votants alors que son adversaire en obtenait 12.260.

Il se retira alors complètement de la vie politique et mourut le 4 septembre 1912 dans sa ville natale.