Raymond, Prosper, Marcellin Berniolle

1855 - 1928

Informations générales
  • Né le 14 mai 1855 à Quérigut (Ariège - France)
  • Décédé le 16 septembre 1928 à Quérigut (Ariège - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Aube
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 14 mai 1855 à Querigut (Ariège), mort le 16 septembre 1928 à Quérigut (Ariège).

Député de l'Aube de 1910 à 1914.

Professeur au Lycée de Troyes, Raymond Berniolle fut maire de Sainte-Savine pendant 24 années. Conseiller d'arrondissement pour le 2e canton de Troyes, il militait dans les rangs de la gauche radicale.

Il se présenta aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910 dans la première circonscription de Troyes et fut élu, au deuxième tour de scrutin, avec 5.507 voix contre 3.850 à M. Lemblin-Armant, républicain de gauche et 3.639 à M. Philbois, socialiste unifié.

« Nous demandons au corps électoral, disait-il dans sa profession de foi, de choisir un candidat qui ait la volonté d'exiger, dans le département, une politique de liberté et de justice, une politique affranchie d'influences anormales et abusives. Ma candidature est sortie du congrès régulier organisé par la Fédération départementale des Comités radicaux : c'est dire quel est l'esprit de mon programme ».

A la Chambre, il s'incrivit au groupe de la gauche radicale. Membre de diverses commissions et notamment de la Commission de l'administration, des cultes et de la décentralisation (1910) ; de la Commission, des comptes définitifs (1912), il s'intéressa particulièrement aux projets de loi concernant les délimitations régionales et les taxes sur la propriété bâtie. Il faut noter aussi sa proposition de loi ayant pour objet de modifier les articles 317, 331 et 335 du Code civil, tendant à la légitimation et à la reconnaissance des enfants adultérins (1912).

Il se fit battre par M. Philbois aux élections des 26 avril et 10 mai 1914, n'ayant obtenu que 41 voix au scrutin de ballottage. Il ne se représenta pas en 1919 et se retira à Sainte-Savine. Il mourut à Quérigut le 16 septembre 1928, à l'âge de 73 ans.