Antoine Villedieu

1887 - 1947

Informations générales
  • Né le 9 décembre 1887 à Biollet (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 17 juillet 1947 à Clermont-ferrand (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 11 août 1935 au 31 mai 1936
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Puy-de-Dôme
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 9 décembre 1887 à Biollet (Puy de dôme).

Député du Puy de dôme de 1935 à 1942.

Après avoir exercé la profession de correcteur d'imprimerie, Antoine Villedieu, qui était déjà conseiller général du Puy de dôme, fut élu pour la première fois le 4 août 1935, dans la 1re circonscription du Puy de dôme, lors d'une élection partielle provoquée à la suite du décès de Philippe Marcombes, membre du groupe républicain radical et radical-socialiste.

Il avait obtenu au premier tour 4.290 voix sur 11.400 suffrages exprimés dont 3.526 à Boste, 2.927 à Vidal, 657 à Chevalier. Il fut élu au second tour avec 6.764 voix contre 6.641 à Pochet Lagraye. Il s'inscrivit au groupe socialiste et devint membre de la commission du travail.

En cette fin de législature, marquée par les affrontements entre les ligues et les partis politiques, il développa le 6 décembre 1935 à propos de l'interdiction d'une manifestation syndicaliste à Clermont-Ferrand une interpellation sur les ligues dans le cadre du débat sur le projet de loi relatif aux groupes de combat et milices privées.

Aux élections de 1936, se présentant dans la même circonscription, il obtient 7.038 voix au premier tour, le 26 avril 1936, et fut réélu au second tour, le 3 mai 1936, par 8.684 voix, contre 3.556 à Berbelleau, et 2.266 à Venner, et son élection fut validée sans difficultés. Inscrit à nouveau au groupe socialiste, il fut membre des commissions du suffrage universel et du travail en 1936 où il rapporta notamment une proposition de loi relative à la protection des entreprises et salons de coiffure.

Le 10 janvier 1939, il fut nommé secrétaire de la Chambre des députés. Il vota le projet de loi constitutionnelle du 10 juillet 1940.