Marcel, Léon Vardelle

1883 - 1969

Informations générales
  • Né le 16 avril 1883 à Limoges (Haute-Vienne - France)
  • Décédé le 2 octobre 1969 à Limoges (Haute-Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 1er mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Haute-Vienne
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVIe législature
Mandat
Du 3 mai 1936 au 31 mai 1942 *
Département
Haute-Vienne
Groupe
Socialiste

* : Un décret de juillet 1939 a prorogé jusqu'au 31 mai 1942 le mandat des députés élus en mai 1936

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

né le 16 avril 1883 à Limoges (Haute-Vienne). Député de la Haute-Vienne de 1932 à 1942.

Marcel Vardelle commença très jeune à exercer la profession de relieur dans sa ville natale. Dès le début de son activité professionnelle, il fut un ardent militant syndicaliste. Il devint secrétaire du syndicat des cuirs et peaux puis secrétaire de l'union départementale des syndicats confédérés.

Parallèlement à ces activités, Marcel Vardelle s'intéressa à la vie politique locale de son département. Il fut conseil-1er général du canton de Pierre-Buffière. Ses concitoyens l'élirent conseiller municipal de Limoges et il devint adjoint au maire de cette ville.

En 1932, il fut le candidat socialiste S.F.I.O. dans la 2e circonscription de Limoges. Il l'emporta dès le premier tour avec 9.523 voix contre 4.713 à Philippon, républicain socialiste.

A la Chambre, il devint membre de la commission d'assurance et de prévoyance sociale et de la commission des programmes électoraux.

Il intervint à plusieurs reprises au cours de débats relatifs au chômage, notamment dans l'industrie de la chaussure. Il prit une part active à la discussion du projet de loi fixant les conditions dans lesquelles des accords professionnels peuvent être rendus obligatoires en période de crise. Il prit part également à la discussion d'interpellations sur l'attitude du gouvernement à l'égard des ligues factieuses.

En 1936, il fut réélu au second tour seulement, avec 12.603 voix contre 4.815 à Souchère, socialiste indépendant. Pendant cette législature, il fut membre de la commission du travail et vice-président de la commission d'assurance et de prévoyance sociale. Il déposa de nombreuses propositions intéressant le domaine social et l'agriculture. Il intervint dans d'importantes discussions législatives sur les procédures de conciliation et d'arbitrage et sur les conventions collectives.

Il soutint de ses votes les gouvernements de front populaire de Léon Blum et Camille Chautemps, ainsi que ceux de Daladier et Paul Reynaud. Le 10 juillet 1940, à Vichy, il vota les pleins pouvoirs demandés par le maréchal Pétain.