Alfred Vernay

1877 - 1950

Informations générales
  • Né le 27 juin 1877 à Chazelles-sur-lyon (Loire - France)
  • Décédé le 22 janvier 1950 à Saint-etienne (Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Loire
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Loire
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 27 juin 1877 à Chazelles-sur-Lyon (Loire).

Député de la Loire de 1928 à 1936.

Valeureux combattant de la Grande guerre, titulaire de la croix de guerre et chevalier de la Légion d'honneur, Alfred Vernay est un publiciste régional de talent lorsqu'il commence une brillante carrière de notable à Saint-Etienne.

Elu conseiller municipal de cette ville en 1919, il devient adjoint au maire en 1922. Réélu à nouveau en 1930, il succède à Antoine Durafour comme maire lorsque celui-ci meurt brusquement en 1932. Entre-temps, Vernay était entré au Conseil général en 1928. Radical-socialiste, il est élu dans la 1re circonscription de Saint-Etienne avec 8.212 voix sur 21.002 votants contre 2.466 à Sagnardon et 5.175 à Le Griel, soit 800 voix d'avance sur son adversaire le plus proche, lors du second tour des élections générales de 1928. Il est réélu en 1932 d'une façon beaucoup plus brillante avec 11.551 voix sur 19.703 votants contre 6.880 à Fulchiron, bien qu'au second tour.

Il se présente comme un défenseur de la laïcité et des lois sociales et familiales ; il demande le droit syndical aux fonctionnaires et les congés payés ; il se prononce en faveur de l'impôt progressif et de la simplification du système fiscal. En 1932, il précise son programme dans le domaine de l'enseignement et de la politique étrangère où il reprend les thèses pacifistes de Briand. Dans le domaine économique dl préconise un strict équilibre budgétaire ainsi qu'un contrôle rigoureux des banques et des monopoles de fait.

Alfred Vernay s'inscrit à la commission de l'enseignement, à celle des mines et de la force motrice ainsi qu'à celle des comptes définitifs et des économies.

Sa modestie naturelle ne lui permet que de rares interventions faites en faveur d'une meilleure affectation des maîtres de l'enseignement public et pour demander un accroissement de la sécurité des établissements miniers, plusieurs accidents graves ayant eu lieu dans la région stéphanoise.

Aux élections de 1936, Alfred Vernay est en troisième position au premier tour avec 3.895 voix sur 20.382 votants, derrière Thibaud 7.081 voix et Dubreuil 4.542 ; il ne se maintient pas au scrutin de ballottage, laissant Antoine Pinay emporter le siège.

Il avait auparavant abandonné ses fonctions municipales et départementales.