Théodore Valensi
1886 - 1959
- Informations générales
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- Né le 21 juin 1886 à Tunis (Tunisie)
- Décédé le 10 septembre 1959 à Nice (Alpes-Maritimes - France)
1886 - 1959
Né le 21 juin 1886 à Tunis (Tunisie).
Député de la Haute-Saône de 1932 à 1936.
Théodore Valensi, avocat à la Cour d'appel de Paris, se présenta dans la circonscription de Gray (Haute-Saône) aux élections de 1928. Elu au second tour, par 6.487 voix contre 6.451 à de Menthon, il fut membre de la commission d'Alsace-Lorraine et de la commission des comptes définitifs et des économies. Mais son élection était annulée le 5 juillet 1928 et il était battu au second tour par Drouot, le 7 octobre 1928, par 6.167 voix contre 6.956.
A nouveau candidat en 1932, il est élu au second tour par 6.665 voix contre 6.552 au député sortant. Il s'inscrivit alors au groupe républicain socialiste et fut membre de la commission des programmes électoraux, de la commission de la marine marchande, de la commission de l'Algérie, des colonies et des protectorats.
Il dépose de nombreuses propositions de loi relatives à la création d'un contingent de croix de la Légion d'honneur pour les combattants volontaires tunisiens de la Grande guerre, à l'institution d'une fiche individuelle obligatoire, au renforcement de la protection due aux accidentés de droit commun, à la création d'une assurance automobile obligatoire, au retour au statut de la loi du 1er avril 1926 dans les rapports entre propriétaires et locataires, à la possibilité de rendre exigible par l'agent verbalisateur les amendes encourues pour contravention aux lois et règlements sur la circulation, à l'extension des cas de légitimation des enfants naturels, à la réglementation de l'éducation physique.
Il dépose également des propositions de résolution autorisant le ministre de l'Agriculture à acquérir directement auprès des agriculteurs les stocks de blé invendus, visant à établir de nouvelles peines aggravées pour la répression des délits de coups et blessures, de violence et de mauvais traitements envers des enfants, modifiant la composition de la commission départementale pour coordination rail-route, demandant le renforcement de la censure cinématographique.
Il intervient dans la discussion du projet de loi relatif aux régimes douaniers des vins et produits tunisiens. Il interpelle le gouvernement à plusieurs reprises sur les fraudes du concours de l'Internat, sur la protection du marché du blé, sur la situation du tourisme français, sur les accidents sur les passages cloutés. Il avait été élu président du groupe parlementaire franco-italien le 24 décembre 1932.
A nouveau candidat aux élections de 1936, il est battu au second tour par 6.262 voix contre 6.700 à son rival malheureux de 1932.
Valensi a par ailleurs écrit plusieurs romans et biographies de compositeurs célèbres, notamment Paganini, Le romantisme de Schumann et Louis XIV et Lulli.
VALENSI (Théodore)
Né le 21 juin 1886 à Tunis (Tunisie)
Décédé le 10 septembre 1959 à Nice (Alpes-Maritimes)
Député de la Haute-Saône en 1928 et de 1932 à 1936
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, tome VIII, p. 3142, 3143)
Dès le début de la seconde guerre mondiale, Théodore Valensi reprend son activité d’avocat. Cependant, en raison des nombreuses conférences qu’il a données sur l’hitlérisme et ses exactions, il figure sur la liste des trente premiers otages à arrêter. La liste est établie avant même l’arrivée des troupes allemandes en France.
De la fin de l’année 1941 à la Libération, il est interné dans de nombreux camps de concentration ou de travail, faisant notamment un passage au camp de l’Ile d’Aurigny, où il subit de durs traitements.
Libéré par les Alliés en 1944, il se présente aux élections à la première Assemblée nationale constituante dans le département de l’Indre-et-Loire, en deuxième position sur la liste radicale-socialiste qui obtient 15 492 suffrages sur les 163 840 suffrages exprimés. Elle n’a, par conséquent, aucun élu.
En 1947 et 1948, il est attaché financier à l’ambassade de France aux Etats-Unis.
Théodore Valensi se consacre ensuite à son cabinet d’avocat, fait de multiples conférences et continue d’écrire des vies romancées de musiciens célèbres, qui viennent s’ajouter à 25 romans. Il publie notamment Yasmina, roman arabe (1922).
Affaibli par ces années de déportation et d’internement, son état de santé se dégradant, il est contraint de prendre sa retraite en janvier 1959. Il se retire à Nice où il décèdera quelques mois plus tard, à l’âge de 73 ans.