André, Pierre, Marie Berthon

1882 - 1968

Informations générales
  • Né le 21 juillet 1882 à Petit-palais (Gironde - France)
  • Décédé le 16 novembre 1968 à Paris (Paris - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Seine
Groupe
Parti socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Seine
Groupe
Communiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Seine
Groupe
Communiste

Biographies

Né le 21 juillet 1882 à Petit-Palais (Gironde).

Député de Paris de 1919 à 1932.

Avocat à la cour d'appel de Paris, André Berthon milita de bonne heure au sein du parti socialiste unifié. Il ne détenait encore aucun mandat politique quand il se présenta aux élections législatives du 16 novembre 1919 dans la 3e circonscription de la Seine. Il fut élu ainsi que ses colistiers Bracke et Mouret. C'était toutefois un échec relatif pour son parti qui n'emportait que 3 sièges sur 14 à pourvoir. Inscrit d'abord au groupe S.F.I.O., il fit partie de la majorité au congrès de Tours et s'inscrivit, en conséquence, au groupe communiste. Membre de la Commission de l'Algérie et de la Commission des spéculations de guerre, il prit une part extrêmement active aux travaux de la Chambre, intervenant notamment au cours de la discussion du projet de loi de François . Marsal relatif à la création de nouvelles ressources fiscales (1920), demandant à interpeller le Gouvernement sur l'exécution des clauses du traité de paix, sur la politique dans la Régence, en Proche-Orient et en Syrie, sur les menées royalistes (1921), s'opposant à l'occupation de la Ruhr et aux poursuites contre Marty et les mutins de la mer Noire dont il réclama ensuite la grâce (1922), demandant la supression des poursuites engagées contre Cachin et Vaillant-Couturier. Il intervint encore vigoureusemedt au cours de la discussion de la réforme fiscale de 1923.

Aux élections générales du 11 mai 1924, il se présenta en tête de la liste communiste, gagna 3.000 voix et fut réélu ainsi que Piquemal. Il reprit son activité incessante dans de multiples domaines, se faisant le défenseur des mutins, des déserteurs, des grévistes, interpellant le Gouvernement sur ses responsabilités dans la durée de la guerre marocaine (1925), intervenant en faveur de la C.G,T. tunisienne et dans la discussion d'interpellations relatives aux communistes condamnés en application des lois de 1894 visant les anarchistes (1927). Dans la discussion de la loi électorale de 1928, il déposa des motions tendant à ajourner le rétablissement du scrutin uninominal, le vote des femmes et le vote familial. Lors du débat de 1928 sur les accidents du travail il proposa d'y assimiler les maladies professionnelles.

Il fut réélu aux élections générales des 22 et 29 avril 1928 dans la 2e circonscription du 13e arrondissement de Paris, au deuxième tour de scrutin par 8.820 voix contre 8.125 à Charles Leboucq, républicain de gauche et député. sortant. Membre de la Commission des Affaires étrangères et de la Commission de législation civile et criminelle il déposa une proposition de loi sur l'amnistie et intervint en faveur des députés autonomistes alsaciens Ricklin et Rossé, défendant vigoureusement le principe de l'immunité parlementaire à cette occa sion et lors de la discussion d'une résolution tendant à la libération du député Marty (1928). Il prit part également à la discussion d'un projet de loi relatif à la suppression de tribunaux de première instance et interpella le Gouvernement sur les expulsions arbitraires consécutives aux manifestations en faveur des condamnés indochinois de Yen Bay (1930) et fit voter divers amendements à la loi d'amnistie de 1932. Le parti communiste lui refusa son investiture aux élections de 1932 et il ne se représenta pas. Mais en 1936 il fut candidat dans la 1re circonscription du 13e arrondissment contre le même Marty pour qui il avait tant combattu à la Chambre en 1928. Il ne recueillit que 2.712 voix. Ayant rompu complètement avec les communistes il se consacra au barreau, acceptant toutefois d'être désigné par le Gouvernement de Vichy comme conseiller municipal pour le 13e arrondissement de Paris, de 1943 à 1944.




Né le 21 juillet 1882 à Petit-Palais (Gironde) Décédé le 16 novembre 1968 à Paris

Député de la Seine de 1919 à 1932

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français, tome II, pp. 580 et 581)

Retiré de la vie politique depuis son échec de 1936, André Berthon se consacre au barreau mais accepte cependant d'être désigné comme conseiller municipal du 13e arrondissement de Paris par le gouvernement de Vichy. Il exercera ce mandat en 1943 et 1944.

Il est mort à Paris le 16 novembre 1968.