Elie Vidalin

1876 - 1939

Informations générales
  • Né le 6 août 1876 à Naves (Corrèze - France)
  • Décédé le 10 novembre 1939 à Tulles (Corrèze - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Corrèze
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 6 avril 1876 à Naves (Corrèze), mort le 10 novembre 1939 à Tulle (Corrèze). Député de la Corrèze de 1914 à 1919.

Originaire de Tulle, élevé par une famille qui avait milité pour la IIIe République à ses débuts, M. Vidalin, après avoir obtenu le grade de docteur en médecine, fut pendant dix ans un médecin de campagne estimé dans son arrondissement, et devint à la fois vice-président de la caisse régionale de crédit agricole et conseiller général du canton de Seilhac. Aux élections de 1914, il se présente comme républicain radical-socialiste.

Son programme donne la priorité à la défense : il développe des notions redevenues d'actualité dans le système de la défense opérationnelle du territoire en mettant l'accent sur la nécessité de créer véritablement la nation armée, pour parer aux conséquences de l'armement de l'Allemagne. Il prévoit notamment le développement de la préparation militaire et l'instruction des réserves, ainsi que le recrutement régional, ce qui permettrait d'autre part le retour au service militaire de deux ans, plus efficace selon lui que la loi des trois ans votée un an auparavant. Son souci de progrès social, dans un milieu rural qu'il connaît bien, lui fait demander l'amélioration des lois sur les pensions d'invalidité et de retraite, le développement de l'assistance aux jeunes mères de famille et le perfectionnement des organismes de représentation professionnelle ou d'assistance mutuelle agricole ainsi que le freinage de l'urbanisation. Il prône enfin le scrutin de liste.

Le 26 avril 1914, il obtient 3.565 voix contre 5.614 à M. Tavé, député sortant, et 3.165 à M. Lagorge (qui sera élu en 1919). Au second tour, il est élu par 8.079 voix, contre 7.666 à M. Tavé, qui s'était maintenu.

Il s'inscrivit au groupe du parti républicain radical et radical-socialiste, et participera aux travaux des commissions de l'hygiène publique et des pensions civiles et militaires.

Son intérêt pour les questions de défense le conduisit notamment à prendre part lors de la séance du 16 mars 1917 à la discussion d'une proposition de loi fixant les affectations aux unités combattantes des mobilisés appartenant à l'armée d'active et à sa réserve, et à y présenter un amendement qui fut adopté.

Il ne se représenta pas aux élections de 1919 et mourut le 10 novembre 1939 à Tulle (Corrèze).