Georges, François, Edmond Vallée

1853 - 1926

Informations générales
  • Né le 21 août 1853 à Huby-saint-leu (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 8 décembre 1926 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 2 décembre 1900 au 31 mai 1902
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Pas-de-Calais
Groupe
Progressiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 23 août 1853 à Huby-Saint-Leu (Pas-de-Calais), mort le 8 décembre 1926 à Paris.

Député du Pas-de-Calais de 1900 à 1910.

Issu d'une famille terrienne - son père était propriétaire cultivateur dans l'arrondissement de Montreuil (Pas-de-Calais) - Georges Vallée fait de bonnes études juridiques et littéraires. Les premières le conduiront, après une courte période pendant laquelle il exercera la profession d'avocat, à la fonction publique : conseiller de préfecture, puis maire intérimaire de Pont-à-Mousson, il devient en 1893 sous-préfet de Bar-sur-Aube. Des secondes, il gardera le goût des études et des travaux littéraires et ses diverses publications lui vaudront une « mention honorable » à l'exposition universelle ; par ailleurs, dès cette époque, Georges Vallée est membre de nombreuses sociétés savantes et collabore à la rédaction de plusieurs journaux du Nord, sa région d'origine avec laquelle il a conservé de nombreuses attaches.

Ainsi en 1900, à la mort de Graux, député de Saint-Pol, est-il déjà conseiller général dans l'arrondissement. C'est donc naturellement que le « congrès républicain » le désigne comme candidat à l'élection partielle.

« Nettement républicain mais modéré », anticollectiviste, défenseur de la liberté du culte et de la paix religieuse, partisan de lois sociales, il s'affirme protectionniste en agriculture.

Il obtient dès le premier tour 9.939 voix contre 7.334 à Capy, son concurrent le plus dangereux. A la Chambre, il s'inscrit au groupe de l'union républicaine.

En 1902 et en 1906, Georges Vallée, affaibli par la maladie, ne vient pas défendre son siège lui-même. Ses électeurs lui renouvellent pourtant leur confiance. Il est ainsi réélu en ces deux occasions dès le premier tour : la première fois par 10.893 voix contre 8.293 à Capy et la seconde par 9.882 voix contre 7.550 toujours à Capy et toujours sur le même programme.

À la Chambre, Georges Vallée est membre de la commission des économies en 1902 et de la commission de l'administration générale des cultes, et de la décentralisation en 1906. Il combat le ministère Combes et s'inscrit au parti progressiste de Ribot, Aymar et Poincaré.

En 1910 la maladie l'empêche de se représenter.

Retiré définitivement de la vie politique, Georges Vallée meurt à Paris le 8 décembre 1926 à l'âge de 73 ans.