Henri Vion

1853 - 1912

Informations générales
  • Né le 4 mai 1853 à Sainte-émilie (Somme - France)
  • Décédé le 16 octobre 1912 à Villers-faucon (Somme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 21 mai 1905 au 31 mai 1906
Département
Somme
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Somme
Groupe
Union républicaine

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 4 mai 1853 à Sainte-Emilie (Somme), mort le 16 octobre 1912 à Villers-Faucon (Somme).

Député de la Somme de 1905 à 1910.

C'est un propriétaire terrien et un fabricant de sucre qui possédera lorsqu'il se présentera aux élections législatives 30 années d'une longue pratique industrielle et agricole.

Il est maire et conseiller général de Villers-Faucon. Le 21 mai 1905, il est élu député lors de l'élection partielle qui a lieu dans la Somme - arrondissement de Péronne - le siège étant devenu vacant à la suite de la démission de son mandat de député de Trannoy, élu sénateur le 4 mars 1905.

Henri Vion qui se présente comme membre de l'union républicaine est élu au premier tour de scrutin par 13.838 voix sur 24.655 suffrages exprimés, son principal concurrent Magniez obtenant 10.400 voix.

Pendant la courte période où il siégera, avant le renouvellement de la Chambre des députés, il vote contre la loi de séparation des églises et de l'Etat, et en faveur de la loi sur les retraites ouvrières.

En 1906, il se présente de nouveau dans la circonscription de Péronne, s'engageant à voter pour un large dégrèvement des revenus des ouvriers, pour l'abolition du privilège des bouilleurs de cru, pour la constitution d'un « bien de famille insaisissable ».

« Je suis républicain, défenseur résolu de la propriété individuelle, adversaire de toutes les utopies collectivistes. »

Il est élu par 17.282 voix sur 24.030 suffrages exprimés contre 3.938 voix à son principal concurrent Vasset. Il est membre de plusieurs commissions.

Son activité législative est principalement axée sur les problèmes de sa circonscription, qu'ils soient agricoles ou industriels : il est auteur notamment d'une proposition de loi tendant à venir en aide aux familles des ouvriers brodeurs et tisseurs à la main sans travail dans sa région.

Il ne se représente pas aux élections de 1910 et il meurt le 16 octobre 1912 à Villers-Faucon.