Louis Vival

1847 - 1906

Informations générales
  • Né le 24 août 1847 à Figeac (Lot - France)
  • Décédé le 18 août 1906 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Lot
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Lot
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Lot
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Lot
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 18 août 1906
Département
Lot
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 24 août 1847 à Figeac (Lot), mort le 18 août 1906 à Paris.

Député du Lot de 1889 à 1906.

Louis Vival, né dans le Lot, est propriétaire terrien, avoué près du tribunal de première instance de Figeac.

En 1870-1871, il fait la campagne de la Loire en qualité d'officier au 70e régiment avec les mobiles du Lot et devient lieutenant au 131e régiment territorial à Cahors.

Sa carrière d'homme publique frappe par sa continuité et sa régularité : il est et reste très proche de ses concitoyens et connaît à fond leurs problèmes ; lui-même s'est beaucoup occupé d'agriculture et d'élevage et spécialement de la reconstitution des vignobles de la région par la plantation de cépages américains. Il a obtenu, soit dans les concours d'animaux, soit dans les concours de vignobles replantés, de nombreux succès, médailles ou autres distinctions.

Ainsi qu'il le rappelle aux électeurs de Figeac, leurs intérêts et leurs besoins sont les siens. A la Chambre des députés, il sera leur défenseur de façon assidue et constante.

Lorsqu'il aborde, en 1889, les élections législatives, il a d'ailleurs une longue expérience des affaires publiques ; depuis plus de quinze ans il n'a cessé de représenter la ville de Figeac dans divers conseils élus ; il est conseiller municipal depuis 1874, maire depuis 1883.

Il se présente comme candidat de la gauche radicale et de 1889 à 1906, date de sa mort, il demeure le député constamment réélu de Figeac.

En 1889, il obtient 11.232 voix sur 21.683 suffrages exprimés, contre 10.189 voix à Rozières, ancien député, révisionniste.

En 1893, il est réélu au premier tour de scrutin par 10.592 voix contre 6.586 voix à Delpon, républicain modéré, et 3.183 voix au marquis de Saint-Jean de Lentilhac, conservateur, et 760 à Lecambre, socialiste, Le 8 mai 1898, il est réélu par 12.268 voix contre 9.529 à Delpon, républicain, sur 21.927 suffrages exprimés.

Il est réélu le 27 avril 1902 par 12.429 voix sur 20.800 suffrages exprimés contre 4.143 à Rozières, ancien député, républicain progressiste et 3.350 à l'abbé Magne, directeur de La Croix du Lot.

En 1906, enfin, il est réélu par 10.690 voix sur 20.776 suffrages exprimés contre 9.468 voix à Cardiergues, son principal concurrent.

Conformément à ses engagements électoraux, Vival intervient à la Chambre des députés sur de nombreux problèmes agricoles (notamment la suppression des octrois, l'institution de l'assurance agricole, la création de banques agricoles, l'organisation de l'assistance publique dans les campagnes) ; il est le rapporteur de plusieurs projets de loi tendant à autoriser des villes ou départements à contracter des emprunts.

Avec beaucoup de continuité, comme républicain de gauche, il soutiendra la réforme de l'impôt, votant en faveur de l'impôt sur le capital et le revenu, l'augmentation des droits sur les grosses successions, pour le maintien du service militaire à trois ans, puis pour sa réduction à deux ans, pour une révision de la Constitution qui assure la prépondérance du suffrage universel, pour le maintien du Concordat, enfin, pour une réduction des formalités judiciaires et des frais de justice.

Il est membre de diverses commissions notamment de la commission sur la réforme générale de l'impôt en 1889 ; de la commission relative aux justices de paix en 1893 ; de la commission de la réforme judiciaire en 1898 ; de la commission d'hygiène publique en 1902 et 1906. Alors qu'il venait d'être réélu pour sa 5e législature, Vival meurt le 18 août 1906 à Paris.