Félix Vogeli

1832 - 1910

Informations générales
  • Né le 14 septembre 1832 à Douai (Nord - France)
  • Décédé le 1er juin 1910 à Mens (Isère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Isère
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Isère

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 14 septembre 1832 à Douai (Nord), mort le 1er juin 1910 à Mens (Isère).

Député de l'Isère de 1893 à 1898 et de 1902 à 1906.

Né dans le Nord, élève de l'école vétérinaire et d'économie rurale d'Alfort, il devient de 1854 à 1856 médecin vétérinaire de l'armée.

De 1856 à 1870, il est chargé de plusieurs missions au Brésil.

C'est en 1870 que sa carrière prend un tour nouveau : lors du plébiscite de 1870, après vingt ans de service dans l'armée, il participe à la fondation du premier journal républicain de l'Isère, Le Réveil du Dauphiné. Il restera directeur de 1870 à 1879 de ce journal qui soutient à Grenoble la politique de Gambetta dont il fut un ami personnel.

A partir de 1877, il devient membre du Conseil général de l'Isère dont il a été le vice-président.

Parallèlement à ses activités politiques, il publie plusieurs traductions d'anglais, notamment celles des ouvrages d'Agassiz sur le Brésil et de Mandsley sur l'espèce: Crime et Folie.

Lorsqu'en 1893 il pose pour la première fois sa candidature aux élections législatives de la 3e circonscription de Grenoble, il est receveur-percepteur des Finances à Paris. Il se présente comme radical progressiste et est élu au premier tour par 7.022 voix contre 6.293 à Du-mollard, républicain.

Il se montre pendant ces quatre années assidu au travail, est membre de nombreuses commissions et, notamment, deux années consécutives, de la commission du budget qui le désigne à deux reprises comme rapporteur du budget des Postes et Télégraphes. Il est membre de la commission de réforme générale de l'impôt.

Son activité législative portera essentiellement sur les problèmes financiers ou fiscaux et sur toutes les questions qui touchent le ministère des Postes et Télégraphes.

En 1898, au second tour, il n'obtient que 6.250 voix contre 7.085 à Eugène Dufour qui est élu. Mais en 1902, il est réélu le 27 avril, par 7.625 voix contre 4.129 à Dufour, député sortant.

De nouveau il siège dans diverses commissions et notamment à la commission d'enquête sur la tentative de corruption faite auprès du président du Conseil. Il prend part à la discussion d'un projet de loi sur les patentes.

En 1906, il ne se représentera pas et il meurt à Mens en Isère en 1910, à l'âge de 77 ans.