Louis Varlet

1837 - 1895

Informations générales
  • Né le 19 septembre 1837 à Vailly (Aisne - France)
  • Décédé le 7 décembre 1895 à Rémilly-aillicourt (Ardennes - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Ardennes

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 19 septembre 1837 à Vailly (Aisne), mort le 7 décembre 1895 à Rémilly-Aillicourt (Ardennes).

Député des Ardennes de 1889 à 1893.

Louis Varlet naquit dans l'Aisne. Après de brillantes études secondaires, il prépara le concours d'entrée à l'Ecole polytechnique. Il y fut admissible, ce qui lui conféra l'admission de droit à l'Ecole centrale des arts et manufactures. Louis Varlet devint donc ingénieur des arts et manufactures, mais abandonna rapidement cette profession pour embrasser celle de filateur de laine cardée et exploiter ses terres à Revilly, dans les Ardennes, dont il devint maire en 1881 à l'âge de 44 ans.

Deux ans plus tard, en 1883, il est élu au Conseil général et nommé juge suppléant au tribunal de commerce de Sedan. Juge titulaire, il accède en 1888 à la présidence du tribunal de commerce de Sedan.

L'année suivante il se présente aux élections législatives du 22 septembre 1889. Au premier tour, il est devancé par le baron de Montagnac par 4.608 voix contre 4.290, mais précède deux autres candidat. Villain, 3.493 voix et Courtois, 1.399 voix. Grâce à un accroissement très net du nombre des votants (14.135 au second tour contre 10.461 au premier) et à un report massif de suffrages sur son nom, Louis Varlet l'emporte au second tour par 8.724 voix contre 5.296 à de Montagnac.

Républicain, partisan de la protection de l'industrie mais défenseur de la plus grande liberté d'action pour les entrepreneurs privés, il se spécialise surtout à la Chambre des députés dans les questions relatives aux collectivités et aux finances locales. Il est ainsi nommé rapporteur de nombreuses propositions ayant pour objet la réorganisation du cadastre, la réforme de la constitution de la propriété immobilière en France et dans les colonies (proposition Pontois), divers droits d'octrois, des échanges ou cessions de terrains entre l'Etat et des particuliers, un emprunt de la ville d'Albi, etc..

Mais aux élections de 1893 il est nettement distancé au premier tour, ne recueillant que 1.589 suffrages contre 6.039 à Philipoteaux qui l'emportera finalement et 4.794 à Lassalle. Il se retire au second tour et s'éteint deux ans plus tard, le 7 décembre 1895, âgé de 58 ans, à Remilly-Aillicourt dans les Ardennes.