Camille Viox

1833 - 1910

Informations générales
  • Né le 30 juin 1833 à Lunéville (Meurthe - France)
  • Décédé le 18 février 1910 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 août 1881 au 14 octobre 1885
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 octobre 1885 au 14 octobre 1889
Département
Meurthe-et-Moselle
Groupe
Union républicaine
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 22 septembre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Meurthe-et-Moselle
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Meurthe-et-Moselle

Biographies

Député depuis 1881, né à Lunéville (Meurthe) le 30 juin 1833, fils d'Antoine Joseph Viox (1803 - 1874), représentant en 1848 et en 1871, Camille Viox fit son droit à Paris, se fit inscrire au barreau de Lunéville, devint conseiller municipal (1874), conseiller général du canton sud-est de cette ville (1877).

Très lié avec M. Jules Ferry, il se présenta à la députation, le 21 août 1881, dans l'arrondissement de Lunéville, avec un programme correctement opportuniste : « À l'extérieur, prudence extrême ; dans les questions industrielles et commerciales, point de système absolu, se conformer aux circonstances, etc. » Il fut élu par 12 299 voix (21 044 votants, 26 414 inscrits) contre 8 487 à M. Gabriel Michaut, député sortant, conservateur. Il s'inscrivit à l'Union républicaine, et vota silencieusement avec la majorité pour les lois scolaires et pour les crédits coloniaux.

Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de Meurthe-et-Moselle, il fut réélu, le 3e sur 6, par 46 621 voix (88 011 votants, 111 226 inscrits), reprit sa place à la gauche républicaine, vota l'expulsion des princes, et, dans la dernière session, s'abstint sur le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), et se prononça :

- pour l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.

On a de lui :

- La réunion territoriale ;
- l'Abbé Grégoire ;
- Antoine Berthier,
- et des Lettres de Versailles dans le Progrès de l'Est.


Né le 30 juin 1833 à Lunéville (Meurthe), mort le 18 février 1910 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle).

Député de Meurthe-et-Moselle de 1881 à 1898.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 538.)

En 1889, Viox a 66 ans ; il se présente pour la troisième fois devant les électeurs avec un programme qui est un bilan très satisfait de la politique du gouvernement de la France depuis 19 ans et un appel à ses électeurs pour un « nouveau triomphe de la démocratie paisible et laborieuse ».

Obtenant 10.984 voix sur 21.896 suffrages exprimés, alors que son concurrent Michaut - député de Lunéville avant 1881, et depuis lors régulièrement battu par Viox - réunit 10.480 voix, Viox est élu au premier tour de scrutin.

Il est membre de diverses commissions. Son activité est assez restreinte et il n'intervient guère que sur des problèmes mineurs ou locaux : taxe sur les pianos, taxe sur les bicycles, ouverture d'un crédit en faveur des victimes des orages survenus près de Lunéville.

Ses positions, ses options demeurent constantes, ce sont celles de l'union républicaine à laquelle il est inscrit et son programme électoral en 1893 reflète cette fidélité à des principes républicains, libéraux et à une politique de réformes limitées auxquels il est attaché depuis son premier mandat ; il est partisan de l'ordre, fait appel à la « prudence et la bonne volonté », parle de « la probité, la stabilité, la vigilance et l'esprit de progrès » qui doivent caractériser un gouvernement.

Pour la quatrième fois il est élu dès le premier tour de scrutin, il est le seul candidat et il obtient 14.489 voix sur les 17.561 suffrages exprimés, le nombre des inscrits étant de 25.593.

Il est membre de plusieurs commissions, s'intéresse aux problèmes de l'enseignement primaire : par deux fois, il fait des rapports sur des projets de loi relatifs à son organisation.

En 1898, il ne se représente plus et meurt le 18 février 1910.