Edouard Vilar
1847 - 1930
Député depuis 1885, né à Prades (Pyrénées-Orientales) le 26 juillet 1847, il se fit inscrire au barreau de Prades, devint bâtonnier, maire de la ville (1884), et conseiller général des Pyrénées-Orientales pour le canton d'Olette (1877).
Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste radicale de ce département, et élu au scrutin de ballottage, le 1er sur 3, par 27,158 voix (39,931 votants, 56,604 inscrits), il siégea à la gauche radicale, soutint la politique du cabinet Floquet, vota l'expulsion des princes, la surtaxe sur les céréales, et se prononça, dans la dernière session,
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger;
absent par congé lors du scrutin sur les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes.
M. Vilar a présidé le conseil général de son département depuis 1887.
Né le 26 juillet 1847 à Prades (Pyrénées-Orientales), mort le 28 janvier 1930 à Paris.
Député des Pyrénées-Orientales de 1885 à 1891.
Sénateur des Pyrénées-Orientales de 1891 à 1927.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 522.)
Le 22 septembre 1889, Edouard Vilar est réélu député de l'arrondissement de Prades par 5.656 voix contre 2.360 à Albiot, révisionniste.
Elu sénateur le 4 janvier 1891, au deuxième tour de scrutin, par 257 voix sur 473 votants, son mandat lui est renouvelé le 28 janvier 1900 par 443 voix sur 474 votants, le 3 janvier 1909 par 249 voix sur 483 votants et le 11 janvier 1920 par 320 voix sur 486 votants.
Inscrit au groupe de la gauche démocratique, radicale et radicale-socialiste du Sénat et membre de la commission d'administration générale et de la commission de comptabilité, Edouard Vilar s'affirme partisan des réformes sociales.
Il s'occupe surtout des questions départementales et spécialement de la vicinalité et de l'organisation forestière. Protectionniste convaincu, il défend en toutes circonstances les intérêts considérables de sa région.
Il s'abstient, avec la plupart des membres de son groupe, dans le vote du projet de loi relatif aux menées anarchistes qu'il considérait en opposition manifeste avec les principes universellement admis dans la législation pénale de tous les pays libres.
Il intervient dans la discussion de divers projets et propositions de loi concernant notamment l'exploitation des services maritimes postaux entre la France, l'Algérie, la Tunisie et le Maroc, la réforme de l'impôt des boissons, la répression de la fraude sur les vins, le mouillage et la circulation des vins et le régime des spiritueux.
Edouard Vilar ne se représente pas aux élections sénatoriales du 9 janvier 1927. Il meurt le 28 janvier 1930 à Paris.