Jean, Louis, Henri Villain
1819 - 1886
Représentant en 1871, député de 1876 à 1886, né au Catelet (Aisne) le 27 décembre 1819, mort à Gouy (Aisne) le 19 janvier 1886, il s'établit très jeune comme raffineur à Mont-Saint-Martin, et acquit rapidement une fortune considérable.
Elu, le 8 février 1871, représentant de l'Aisne à l'Assemblée nationale, le 8e sur 11, par 46,017 voix (87,823 votants, 157,845 inscrits), il prit place à la gauche républicaine, fut rapporteur de la commission des sucres, et vota:
- contre la paix,
- contre l'abrogation des lois d'exil,
- contre la pétition des évêques,
- contre la démission de Thiers,
- contre le septennat,
- contre le ministère de Broglie,
- pour l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Réélu, le 20 février 1876, député de la 1re circonscription de Saint-Quentin, par 9,523 voix (10,982 votants, 16,005 inscrits), il reprit sa place à gauche, et fut l'un des 363 députés qui refusèrent, au 16 mai, le vote de confiance au ministère de Broglie.
Réélu, le 14 octobre 1877, par 10,144 voix (13,153 votants, 16,176 inscrits) contre 2,683 à M. Blain, et, le 21 août 1881, par 7,799 voix (11,297 votants, 17,891 inscrits), contre 2,578 à M. Monnanteuil socialiste, il continua d'appuyer la politique de la majorité républicaine, et fut rapporteur (juin 1884) de la proposition de M. E. Robert sur les sucres. En mars 1881, la Chambre avait rejeté une proposition qu'il avait présentée avec M. Nadaud, sur la limitation des heures de travail, comme« attentatoire à la liberté du travail. »
Il échoua au Sénat, dans l'Aisne, le 25 janvier 1885, avec 315 voix sur 1,374 votants, et, porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de l'Aisne, fut réélu député, au second tour, le 5e sur 8, par 63,530 voix (117,821 votants, 147,808 inscrits). Il mourut trois mois après.
Date de mise à jour: septembre 2017