André Lavoinne

1867 - 1952

Informations générales
  • Né le 1er juillet 1867 à Boudeville (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 11 novembre 1952 à Boudeville (Seine-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 17 mars 1912 au 31 mai 1914
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Gauche démocratique
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Républicains de gauche
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Seine-Inférieure
Groupe
Républicains de gauche

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 9 janvier 1927 au 31 décembre 1944

Biographies

Né le 1er juillet 1867 à Boudeville (Seine-Inférieure).

Député de la Seine-Inférieure de 1912 à 1924.

Sénateur de la Seine-Inférieure de 1927 à 1944.

Agriculteur, conseiller général du canton de Doudeville, André Lavoinne fut candidat à la Chambre des députés dès 1905, mais n'obtint que 8.391 voix, contre 11.585 à Quesnel, qui fut élu. Il eut plus de chance le 17 mars 1912 où, par 10.019 voix contre 8.660 à Bocheux, sur 18.979 votants, il fut élu au siège laissé vacant par Quesnel, qui venait de passer au Sénat.

Il fut réélu en avril 1914 au premier tour, contre Caumont et, au scrutin de liste avec représentation proportionnelle, cette fois, le 16 novembre 1919, obtenant 94.301 voix sur 148.940 votants, sur la liste d'union nationale républicaine. Aux élections de mai 1924, son nom ne figure sur aucune des listes en présence. Trois ans plus tard, le 9 janvier 1927, il entra au Sénat, l'ayant emporté au troisième tour sur Bouchot, par 778 voix contre 649, sur 1.461 votants. Il fut réélu en 1936.

A la Chambre, il siégea tout naturellement à la commission de l'agriculture, mais aussi à la commission de la marine marchande et à la commission des douanes. Au Sénat, il fut membre de la commission de l'agriculture. Avant tout, il se consacra aux questions agricoles et plus particulièrement aux baux à ferme, aux indemnités de plus-value aux fermiers sortants, aux conventions collectives dans l'agriculture.

A l'approche de la guerre de 1914, il prit part à la discussion du projet de loi modifiant la loi de 1905 en ce qui concerne la durée du service dans l'armée active et à la discussion du projet de loi modifiant des lois organiques sur l'élection des députés.

Pendant la guerre même, il fut plus attentif que jamais aux problèmes posés par l'agriculture et aux répercussions sur le ravitaillement du pays. Il intervint à de nombreuses reprises dans la discussion de textes très divers touchant aussi bien à l'introduction du bétail étranger en France qu'à la taxation des denrées et substances nécessaires à l'alimentation, au chauffage et à l'éclairage, ou au sursis en faveur des entrepreneurs de battages. Mais il se préoccupa tout autant des marchés de guerre, de la libération des vieilles classes ou de la création et de l'organisation des chambres d'agriculture.

Vint la fin de la guerre. Il demanda bientôt, par une proposition de loi, que le 11 novembre fût déclaré jour férié. Devenu sénateur, il continua à s'intéresser aux questions agricoles et déposa notamment une proposition de loi étendant aux préfets le droit de taxation du pain et de la viande, signa le contre-projet Damecour sur les bouilleurs de cru, intervint dans la discussion d'une proposition de loi sur les baux à ferme de longue durée et se préoccupa de la crise de l'élevage.

Dans un tout autre domaine, il déposa une proposition de résolution tendant à rendre effectif le contrôle du Parlement sur les émissions politiques diffusées par les postes d'Etat.

On doit encore noter qu'il intervint régulièrement dans les discussions budgétaires et posa de nombreuses questions écrites portant sur les questions financières ou de défense nationale.

Le 10 juillet 1940, il vota le projet de loi constitutionnelle lors du Congrès de Vichy.




Né le 1er juillet 1867 à Boudeville (Seine-Inférieure)
Décédé le 11 novembre 1952 à Boudeville

Député de la Seine-Inférieure de 1912 à 1924
Sénateur de la Seine-Inférieure de 1927 à 1944

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, Tome VI, p. 2168, 2169)

Le 10 juillet 1940, André Lavoinne vote en faveur du projet de loi constitutionnelle, faisant, à l'époque, totalement confiance au maréchal Pétain pour éviter l'anarchie. Mais rapidement, il s'oppose au gouvernement de Vichy en constatant la violation des engagements qu'il avait pris.

Président d'honneur du Herd-Book normand, de la Société centrale d'agriculture et président de l'Association des éleveurs de la Seine-Inférieure, il continue de servir l'agriculture jusqu'à sa mort le 11 novembre 1952 dans son village natal.

Il était officier de la Légion d'honneur.