Olivier de Le Gonidec de Traissan
1839 - 1912
- Informations générales
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- Né le 24 février 1839 à Vitré (Ille-et-Vilaine - France)
- Décédé le 18 janvier 1912 à Paris (Seine - France)
1839 - 1912
Député de 1876 à 1885, né à Vitré (Ille-et-Vilaine) le 24 février 1839, d'une des premières familles de Bretagne, il se fit connaître de bonne heure par l'ardeur de ses sentiments royalistes et catholiques; il servit, en qualité de capitaine, dans les zouaves pontificaux, prit part aux combats de Castelfidardo et de Montana, puis fit la campagne de la Loire dans le corps de Charette, et fut décoré de la Légion d'honneur.
Conseiller municipal de Vitré, il se présenta, comme candidat monarchiste, aux élections législatives de 1876, et fut élu, le 5 mars, au second tour de scrutin, député de l'arrondissement de Vitré, par 9,997 voix (14,803 votants, 19,692 inscrits), contre 4,841 à M. de Montluc. Il prit place à l'extrême droite, fut l'un des secrétaires de la Chambre, vota constamment avec la minorité, et soutint, contre les 363, le gouvernement du Seize-mai.
Réélu, le 14 octobre 1877, par 13,022 voix (17,316 votants, 20,391 inscrits), contre 4,237 à M. de Montluc, il suivit la même politique que précédemment, se prononça:
- contre les invalidations des députés de la droite,
- contre le ministère Dufaure,
- contre l'article 7,
- contre les lois Ferry sur l'enseignement,
- contre l'amnistie, etc.,
et obtint encore sa réélection, dans la même circonscription, aux élections du 21 août 1881, avec 10,319 voix (15,555 votants, 20,350 inscrits) contre 5,142 à M. Ragot. Adversaire de tous les cabinets qui se succédèrent au pouvoir pendant la législature, il opina contre les crédits de l'expédition du Tonkin.
Aux élections du 4 octobre 1885, porté sur la liste conservatrice d'Ille-et-Vilaine, il échoua avec 59,414 voix (124,652 votants, 153,125 inscrits).
Né le 24 février 1839 à Vitré (Ille-et-Vilaine), mort le 18 janvier 1912 à Paris (7e).
Député de l'Ille-et-Vilaine de 1876 à 1885 et de 1889 à 1912. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 68.)
Le 22 septembre 1889, il retrouve son siège dans l'arrondissement de Vitré, au premier tour de scrutin avec 12.174 voix. Il n'a pas de concurrent. Il est réélu en 1893 par 10.092 voix contre 5.582 à Garreau, avoué à Vitré, candidat républicain. Le 8 mai 1898, il n'a pas de concurrent et conserve son siège avec 11.916 voix. Le 17 mars 1902, les électeurs renouvellent son mandat par 11.172 suffrages contre 5.912 à Henri Pensa. Le 6 mai 1906, il est réélu au premier tour par 12.240 voix contre 3.162 bulletins blancs ou nuls sur 20.240 inscrits. Le 24 avril 1910, enfin, il est réélu sans adversaire par 12.240 voix sur 15.396 votants.
N'ayant jamais varié dans son opposition à la majorité républicaine, il fit partie de quelques commissions.
Il meurt en cours de mandat le 18 janvier 1912, à Paris, dans sa 73e année.