Paul Le Troadec

1860 - 1933

Informations générales
  • Né le 28 avril 1860 à Lézardrieux (Côtes-du-Nord - France)
  • Décédé le 31 mars 1933 à Brest (Finistère - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 3 septembre 1893 au 31 mai 1898
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 1er février 1921
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche républicaine démocratique

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 5 septembre 1920 au 13 janvier 1930

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 28 avril 1860 à Lézardrieux (Côtes-du-Nord), mort le 31 mars 1933 à Brest (Finistère).

Député des Côtes-du-Nord de 1893 à 1921.

Sénateur des Côtes-du-Nord de 1920 à 1930.

La fidélité de Paul Le Troadec à sa commune natale de Lézardrieux où il exploitait ses terres, lui valut rapidement la confiance de ses concitoyens qui l'élirent conseiller général, sans concurrent, dès le 28 juillet 1889, puis conseiller municipal et maire en 1892.

L'année suivante, aux élections législatives, il battit au scrutin de ballottage, dans la 2e circonscription de Lannion, le député sortant, membre de la droite, Le Provost de Launay par 5.585 voix contre 4.850. Cinq ans plus tard, il l'emporta de plus de 900 voix sur un adversaire conservateur. Son mandat lui fut encore plus facilement renouvelé par la suite jusqu'à ce qu'il sollicitât, en 1920, toujours avec le même succès, le siège sénatorial laissé vacant par le décès de Limon.

Au cours de sa longue carrière parlementaire, il fit preuve d'une grande discrétion en séance publique où il intervint très rarement.

Il réserva son activité aux commissions - particulièrement à celles du travail et de la marine - et aux groupes agricole colonial, de la navigation et des pêches, des ports de guerre ou de l'enseignement.

Républicain, membre de l'union progressiste et de la gauche radicale à la Chambre des députés, il soutint les gouvernements Combes, Rouvier et Clemenceau, ainsi que les deux premiers cabinets Briand. Il vota néanmoins contre ce dernier sur le problème des congrégations jugées trop facilement autorisées par le président du Conseil, ministre de l'Intérieur et des cultes, confirmant en cela ses positions antérieures.

Son action sénatoriale s'inscrivit dans la même ligne au sein de la commission de la marine et en faveur des ministères de gauche. Il fit, notamment, partie de la minorité qui s'opposa au renversement du président Herriot le 10 avril 1925.

En 1930, âgé de 70 ans, il renonça à briguer de nouveau les suffrages de ses électeurs, laissant sa place, au renouvellement partiel du Sénat, à M. Le Trocquer.

Il devait mourir trois ans plus tard.