Henri Le Vezouët

1877 - 1953

Informations générales
  • Né le 15 octobre 1877 à Gonneville-la-mallet (Seine-Inférieure - France)
  • Décédé le 9 septembre 1953 à Loudéac (Côtes-du-Nord - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 22 avril 1928 au 31 mai 1932
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Côtes-du-Nord
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Né le 15 octobre 1877 à Gonneville-la-Mallet (Seine-inférieure), Député des Côtes-du-Nord de 1928 à 1936.

Installé comme vétérinaire à Loudéac en 1901, Henri-François Le Vezouet fut élu au conseil d'arrondissement le 28 juillet 1907, puis au Conseil général, pour le canton de Loudéac, le 14 décembre 1919. Il y fut constamment réélu jusqu'à la guerre de 1939 et en devint vice-président.

Il devint conseiller municipal de Loudéac le 30 novembre 1919, et maire, le 17 mai 1925. Il fut réélu en 1929 et 1935.

En 1928, il se présenta aux élections législatives, dans la circonscription de Loudéac, et fut élu au premier tour, le 22 avril, comme républicain de gauche, avec 7.540 voix sur 15.200 votants contre 7.022 voix à Reranflech.

Il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale, fut membre de la commission de l'agriculture, de la commission du suffrage universel et de la commission du commerce et de l'industrie.

Il consacra la plus grande partie de ses efforts, comme il le faisait depuis longtemps déjà sur le plan local, aux problèmes de l'agriculture et à l'amélioration du sort des agriculteurs.

Il déposa une proposition de loi tendant à donner plus d autorité et d'importance aux Chambres d'agriculture, fut l'auteur du rapport relatif à cette proposition et d'un autre relatif à l'augmentation des traitements des chefs de travaux des écoles vétérinaires.

Il participa à la discussion d'un projet de loi sur la prophylaxie de la tuberculose des bovidés, et régulièrement, chaque année, à la discussion du budget de l'agriculture, cherchant à obtenir l'amélioration du régime fiscal des agriculteurs, le développement de l'enseignement agricole, la modernisation des moyens de transports locaux, la création d'un service économique au ministère de l'Agriculture, etc..

Il fut réélu le 8 mai 1932, au second tour de scrutin, avec 7.997 voix sur 15.688 votants contre 7.535 à Paul Morane. En cette période de crise économique généralisée il s'attacha toujours plus à défendre les intérêts des masses laborieuses et notamment des agriculteurs. Il déposa des propositions de loi tendant à améliorer le régime des allocations familiales, celui des assurances agricoles, une proposition de résolution tendant à rendre obligatoire pour les pâtissiers, biscuitiers et restaurateurs l'indication que leurs produits sont ou non faits au beurre.

Il fut l'auteur de rapports relatifs à la protection de l'agriculture contre la typho-anémie des chevaux et à l'abaissement du prix des engrais.

Il prit part à la discussion du budget de 1933, notamment en ce qui concerne les primes à l'élevage et les bourses pour les écoles vétérinaires.

Enfin, il demanda à interpeller le gouvernement sur les mesures que celui-ci comptait prendre pour assurer la vente rémunératrice des divers produits agricoles : blé, viande, cheval, et développa cette interpellation, réclamant de la part du gouvernement une politique agricole qui permette d'améliorer le sort des populations rurales.

Il fut battu aux élections de 1936 par Paul Morane qui obtint 7.556 voix, alors qu'il en recueillait lui-même 5.810 sur 15.507 votants.

Il se consacra dès lors à la mairie de Loudéac.




Né le 15 octobre 1877 à Gonneville-la-Mallet (Seine-Inférieure)
Décédé le 9 septembre 1953 à Loudéac (Côtes-du-Nord)

Député des Côtes-du-Nord de 1928 à 1936

(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français, 1889-1940, Tome VI, p. 2268, 2269)

Démissionnaire de ses fonctions de maire de Loudéac le 3 octobre 1942, Henri Le Vezouet y est rétabli le 15 septembre 1944 par arrêté préfectoral.

Réélu conseiller municipal aux élections de mai 1945, il siège jusqu'au 19 octobre 1947. Il est également président du Comice agricole, de la Caisse locale du Crédit agricole, de la Caisse de crédit immobilier, de la Société des éleveurs de la race bovine armoricaine, fondateur des concours-foires de semences et membre de l'Office agricole départemental.

Il préside, dans le même temps, le Comité cantonal de l'Oeuvre antituberculeuse et la Commission de surveillance des sanatoriums de Plemet.

Henri Le Vezouet meurt à Loudéac le 9 septembre 1953 à l'âge de 76 ans.

Il était chevalier de la Légion d'honneur et officier du Mérite agricole.