Eugène Leffet

1838 - 1909

Informations générales
  • Né le 21 mai 1838 à Saumur (Maine-et-Loire - France)
  • Décédé le 20 avril 1909 à Rivarennes (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 20 août 1893 au 31 mai 1898
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Républicain radical
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 22 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Républicain radical
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1902 au 31 mai 1906
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche radicale
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 20 avril 1909
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 21 mai 1838 à Saumur (Indre-et-Loire), mort le 20 avril 1909 à Rivarennes (Indre-et-Loire).

Député d'Indre-et-Loire de 1893 à 1909.

Après seize années passées dans la marine en qualité d'officier, Eugène Leffet quitta le service avec le grade de lieutenant de vaisseau. Bien qu'habitant Azay Le Rideau, il fut pendant six ans membre et président du conseil d'arrondissement de Chinon et il se présenta à la députation dans ce même arrondissement aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893.

Il fut élu au premier tour de scrutin par 11.540 voix contre 10.784 à Jules Delahaye, député sortant conservateur, élu en 1889 sous l'étiquette boulangiste. Il y avait eu 22.544 votants sur 26.501 inscrits.

A la Chambre, Eugène Leffet s'inscrivit au groupe des républicains. Il consacra son activité à sa spécialité et, en qualité de membre de la commission de la marine, il rapporta le projet de loi portant modification du décret-loi disciplinaire et pénal du 21 mars 1852 concernant la marine marchande.

Aux élections législatives des 8 et 22 mai 1898 qui eurent lieu au scrutin de ballottage, il n'obtint que 10.350 voix au premier tour contre 7.278 à Maurice, président du Tribunal civil de Tours et 3.808 voix à Viollette, avocat à Paris. Mais il fut élu au second tour par 13.100 voix contre 7.642 à Maurice sur 20.907 votants.

En revanche aux renouvellements des 27 avril et 11 mai 1902, 6 et 20 mai 1906; il fut élu sans difficulté chaque fois au premier tour de scrutin, respectivement par 13.090 voix contre 9.052 à Delahaye et 13.663 contre 8.813 à de Trédern.

Durant ces trois législatures, il présida un grand nombre de bureaux et son centre d'intérêt demeura la marine dont il ne quitta jamais la commission. Sincèrement républicain, il fut successivement inscrit au groupe républicain-radical, puis au groupe de la gauche radicale-socialiste.

Il mourut en cours de législature, à 71 ans, à Rivarennes, dans son département natal. Il avait été décoré de la Croix de guerre durant la campagne de 1870. Il était chevalier de la Légion d'honneur.